Gabon: Paulette Missambo exprime son soutien à Ballack Obame

Paulette Missambo Candidate à la présidence de l’Union Nationale ©DR

Candidate à la présidence de parti de l’opposition Union Nationale, Paulette Missambo par le billet de sa page facebook a dénoncé la détention qu’elle qualifie d’arbitraire du jeune Ballack Obame, du reste membre du parti dont elle brigue la présidence. 

Alors que la campagne pour s’emparer du fauteuil de l’Union nationale bat son plein avec le duel Paul Marie Gondjout/ Paulette Missambo, l’ancien membre du gouvernement a pris quelques minutes pour rendre hommage à Ballack Obame, un militant de sa formation politique emprisonné depuis 2 ans. 

Pour l’ancienne ministre de la santé et par ailleurs compagne de Casemire Oye Mba, la détention de Ballack Obame n’est que le visage de notre administration judiciaire qui fait de l’arbitraire un mode de fonctionnement. « L’histoire retiendra qu’un jeune Gabonais, sans antécédent judiciaire aucun, a été arbitrairement privé de Liberté pendant plus de 2 ans, près de 1000 jours », a déploré Paulette Missambo. 

Devant cette hérésie judiciaire pour laquelle on devrait prendre à témoin l’opinion nationale et internationale, l’ancienne ministre d’Etat a tout même tenu à souligner non sans saluer la force de caractère dont a fait montre, le militant du parti devant dont elle brigue la présidence. « Ballack est resté digne et ferme dans ses convictions, forçant le respect et l’admiration de tous », a-t-elle conclu. 

Un message de soutien qui intervient en pleine campagne pour la succession du patriarche Zacharie Myboto et qui pourrait être frappé du sceau de l’opportunisme quand on sait que le jeune militant est emprisonné depuis des années sans qu’un tel soutien ne lui soit accordé. Une posture logique de Paulette Missambo dont on ne peut pas blâmer la volonté de séduire. 

Incarcéré à la prison centrale de Libreville depuis le 7 février 2019, Ballack Obame est un militant du parti de l’opposition Union nationale (UN) et ex-leader étudiant de l’Université Omar Bongo (UOB),  soupçonné de «complicité d’atteinte à la sûreté de l’État», depuis la tentative de coup d’État du 7 janvier 2019. Nonobstant le fait qu’il ait été blanchi par le tribunal militaire, il est toujours détenu à la prison centrale de Libreville.  

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