Transport terrestre : le Sylteg dénonce le harcèlement fiscal des impôts

Jean Robert Menié et ses syndiqués disent victimes d’un harcèlement fiscal

Libreville, le 6 décembre 2021 (Dépêches 241). Le Syndicat libre des transporteurs gabonais (Sylteg) est monté au créneau la  semaine dernière, pour dénoncer un harcèlement des agents de la direction générale des impôts (DGI). Lesquels, exigent à ces opérateurs économiques de payer une taxe relevant du domaine  de la municipalité. 

Le Syndicat libre des transporteurs gabonais (Sylteg), présidé par  Jean Robert Menie, vient de lancer un coût de gueule pour dénoncer une nouvelle taxe que semble vouloir imposer  la Direction générale des impôts (DGI). En clair, le syndicaliste trouve injustifié,  de devoir s’acquitter une deuxième fois du paiement d’une patente déjà épongée auprès du Trésor public. 

« Nous avons déjà payé la patente au Trésor public et c’est une condition pour que la Mairie nous délivre ce qu’on appelle l’autorisation de circuler », alerte le syndicaliste. Cette patente, dont le coût oscille entre 80.000 à 300.000 francs CFA s’adresse principalement aux Transporteurs de marchandises (TM). 

Pour Jean Robert Menie, la Mairie et les Impôts doivent accorder leurs violons. Dénonçant dans la foulée, un harcèlement des agents de la DGI qui effectuent depuis une semaine, des descentes sur le terrain en espérant frapper au portefeuille de ces opérateurs économiques. « Nous sommes étonnés que depuis une semaine, les impôts viennent sur le terrain pour nous dire que la même patente qu’on a déjà payée, doit être encore payée », s’indigne-t-il. 

Rappelons qu’en juin dernier, le Sylteg, par la voix de son président, Jean Robert Menie, dénonçait un empiètement de compétences, lorsque le ministère des Travaux publics réclamait aux transporteurs, une taxe pour « l’occupation privative du patrimoine routier national », alors que ces opérateurs économiques s’acquittent déjà de l’occupation du domaine municipale auprès de la mairie.  Devant cet imbroglio, le Sylteg exige une harmonisation des textes liés à l’exercice de leurs activités. 

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