UOB : le SNEC en grève générale illimitée dès ce lundi

Images illustrative ©DR

Libreville le 9 Janvier 2022 – (Dépêches 241). Le syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) observe dès ce 10 janvier, une grève générale illimitée pour revendiquer la régularisation de leurs situations administratives et financières. Dans le même temps, les syndicalistes dénoncent la léthargie du Gouvernement, manifestement en manque de solutions aux problèmes posés, qui brandit la menace de suspension de salaire en violation flagrante de la loi 1/2005  portant statut général de la Fonction Publique.

Le syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) a décidé de reconduire dès ce lundi 10 janvier, son mouvement de grève générale illimitée suspendu le 19 juillet 2021. Ainsi, ces universitaires tiennent pour responsable le Gouvernement qui, disent-ils, « porte donc seul la responsabilité de la grève…du fait de ses velléités léthargiques ».

En effet, ce corps enseignant revendique une régularisation de leurs situations administratives et financières devant déboucher sur la signature d’un protocole d’accord entre le SNEC et le Gouvernement. Mais selon Mathurin OVONO EBE, président du SNEC-UOB, « le Gouvernement ne respecte pas ses engagements, quand bien même le SNEC a montré sa bonne foi en suspendant sa grève pendant six mois », a-t-il indiqué. 

Manifestement en manque de solutions, le ministère de l’Enseignement Supérieur par l’entremise de son secrétaire général menace de suspendre les salaires des enseignants grévistes. Des menaces qui n’ont pas manqué de faire réagir Mathurin EBE OVONO, « plutôt  que de brandir les muscles en nous portant vos menaces, mettez plutôt en place un guichet unique pour la régularisation des situations administratives et apurez cette dette d’honoraires professionnels », peste-il. Rappelant dans la même veine que  « C’est sur ce terrain que nous vous attendons et non sur les menaces qui, comme vous le savez, ne font peur à personne, la loi est de notre côté », a-t-il ajouté. 

A cet effet, la loi 1/2005 portant statut général de la Fonction Publique, dispose que toute grève portant sur la revendication d’un salaire dû ne peut être sanctionné par une coupure de salaire du gréviste. Or les revendications des enseignants portent sur les salaires dûs. Cette menace du secrétaire général du ministère de la Fonction Publique n’a donc aucune raison de prospérer, conclut le syndicaliste. 

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