Espionnage: Les insuffisances du Silam qui auraient pu épargner au Gabon les attaques ou le coup d’Etat avorté

Les insuffisances du Silam vont-elles être corrigées par la présidence de la République ? ©DR

Libreville le 10 mars 2022 – ( Dépêches 241). Le Gabon entre l’année 2019 et 2021 a essuyé pas moins de 5 attaques pirates au large de ses côtes dont une meurtrière qui avait coûté la vie à un compatriote. Des attaques qui auraient peut être pu être évitées, si le système d’écoute et d’espionnage gabonais parait-il, exclusivement utilisé pour la présidence de la République avait été étendu à une surveillance nationale. Il en est de même pour la tentative de coup d’Etat perpétré en 2019 croit savoir la très réputée Africa Intelligence. 

Dans la nuit du samedi 04 au dimanche 05 septembre 2021 aux environs de 01 heures 45 minutes au large de Libreville nos confrères du média en ligne La République faisaient état d’une attaque pirate. Une énième attaque, une attaque de trop, qui  était à cette époque la 5e en deux ans en République gabonaise. Aussi, en janvier 2019, un commando dirigé par le lieutenant Kelly Ondo prenait d’assaut la télévision nationale opérant un coup d’État avorté. 

Une attaque pirate et une tentative de putch qui auraient pu être interceptées et même évitées si le système d’espionnage gabonais, le Silam, ne servait pas les seuls intérêts de la présidence de la République mais de l’Etat tout entier. Une difformité que les principaux responsables sécuritaires et militaires gabonais auraient toujours pointée du doigt . « Une anomalie pour bon nombre d’entre eux, surtout lorsque le pays a dû faire face à des menaces, telles que la tentative de coup d’Etat avortée de janvier 2019 ou, plus récemment les nombreuses attaques pirates dans les eaux territoriales gabonaises souvent coordonnées avec des complices présents dans le pays même et donc susceptible d’être écoutés », indique Africa Intelligence

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Une centrale nationale d’écoute à laquelle n’ont pas accès les autorités militaires et sécuritaires gabonaises et qui ne favorise pas une surveillance optimale de la Nation, c’est le paradoxe du Silam qui fait actuellement l’objet d’une contestation et dont certains plaident en faveur de son remplacement par Clair Trail, la proposition du duo Israélo-indien à plus de 30 milliards de Fcfa. 

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