Libreville le 4 mai 2022 – ( Dépêches 241 ). C’est par le biais d’un communiqué parvenu à la rédaction de Dépêches 241 que le directoire de la sécurité pénitentiaire a décidé de l’ouverture d’une enquête interne dans le but de faire toute la lumière sur le décès du détenu Mouanda Gloire Emmanuel survenu au sein de la prison centrale le 1er mai dernier au terme d’une rixe.
La violente rixe qui a éclaté entre deux détenus à l’origine du décès d’un prisonnier à « Sans Famille » n’a pas tardé à faire réagir les plus hauts responsables de la sécurité pénitentiaire. Ces derniers par le truchement d’un communiqué ont annoncé l’ouverture d’une enquête aux fins de délier le vrai du faux de cette histoire dont les responsabilités doivent être situées . « Une enquête a été ouverte en interne en vue d’établir les circonstances exactes de cet incident malheureux. En cette circonstance particulière » indique le communiqué.
Tout en présentant ses « condoléances à la famille éprouvée », le Général Jean Germain Effayong a indiqué que aussitôt informé de la tragédie, les hauts responsables de la « Prison centrale ont pris toutes les dispositions en vue d’en informer la famille du disparu avant de procéder au transfert de la dépouille dans une maison des pompes funèbres » , a-t-on pu lire.
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Si on salue la promptitude de la réaction du commandement en chef de la sécurité pénitentiaire, dans l’espoir en outre que la lumière soit faite de façon transparente et objective sur cette affaire, il est important que la question des conditions de vie des détenus soit à nouveau mise sur la table par le gouvernement gabonais, par le biais notamment de son ministre de tutelle Erlyne Antonella Ndembet.
Pour rappel, dans la journée du dimanche 1 mai 2022 à 10h25, une altercation est intervenue entre deux (2) détenus dans l’un des quartiers de la détention masculine de la Prison Centrale de Libreville conduisant à la mort de Mouanda Gloire Emmanuel. Ce dernier aurait été violemment roué de coups par son contenu Mboubanda Bienvenu jusqu’à ce que mort s’en suive pour une banale histoire de matelas.
