Scandale des placements: Un réseau démantelé par la gendarmerie

Les éléments de la DGR ont mis la main sur un des réseaux de placement qui pullulent sur les réseaux sociaux et dans la capitale ©DR

Libreville le 4 mai 2022 – ( Dépêches 241). La Direction générale des Recherches (DGR) vient de mettre la main sur le réseau de placement sexuel opérant dans la capitale avec des antennes à l’intérieur du pays. En tout, 6 sujets dont un de nationalité étrangère et 5 gabonais ont été interpellés par la Direction Générales des Recherches ( DGR ) et déférés devant l’autorité judiciaire compétente. 

Bien décidé à combattre ce phénomène grandissant dans la société gabonaise, les éléments de la Direction Générales des Recherches de la Gendarmerie nationale déployés sur le terrain depuis plusieurs jours, ont mis la main sur un réseau de placements. Ledit réseau opérait à Libreville, dans sa périphérie mais également dans l’intérieur du pays où des antennes sont solidement établies. 

C’est en tout 6 personnes qui ont été interpellées par les éléments de la DGR dont le responsable encore appelé chef proxénète. Plus précisément, un homme de nationalité gabonaise ainsi que 5 filles dont 4 de nationalité gabonaise et une togolaise. C’est du moins ce que nous a révélé une source proche du dossier à la Direction générale des Recherches. « Les prévenus, 5 filles et un garçon ont d’abord été interpellés après enquête. Puis déféré ce matin au terme de l’instruction. Ils seront dans les prochains jours présentés devant le juge d’instruction », a déclaré notre source. 

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Tout en indiquant que l’enquête se poursuit, l’agent a indiqué que la volonté de la hiérarchie est d’aller au bout du réseau pour débusquer tous les acteurs y compris ceux qui jouissent des services nés de cette pratique. C’est-à-dire les clients des proxénètes et ces prostitués 2.0. « L’enquête poursuit son cours. L’objectif clairement affiché est de remonter tout le réseau jusqu’à ceux qui profitent de ces services », a-t-il précisé. 

Un joli coup à mettre au crédit de cette section de la gendarmerie nationale qui affiche avec fermeté, sa volonté de combattre ce phénomène. Gageons que cette opération ne s’arrêtera pas qu’aux petits poissons et qu’elle fera également interpeller les grosses têtes qui selon plusieurs rumeurs profitent de ces services tarifés avec des femmes pour assouvir leurs infâmes et perfides fantasmes. 

Pour rappel, le législateur par le biais de Code Pénal en ses articles 212, 260 nouveau, 262 et 263 qualifie clairement les faits en ce qu’ils condamnent la vulgarisation de la débauche, le proxénétisme, la gestion du sexe tarifé et l’atteinte aux moeurs.

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