Libreville, le 19 mai 2022 – (Dépêches 241). La Coalition pour la nouvelle République (CNR) qui soutient Jean Ping n’a pas abdiqué. Ce, en dépit des défections qu’elle a enregistrées au cours des six dernières années, en plus de la quête du siège présidentiel qu’elle n’a jusque-là jamais obtenue.
Créée en octobre 2016, un peu plus de deux mois après la présidentielle de la même année, la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) n’a pas changé de ligne directive. Lutter pour la reconnaissance de la victoire de l’opposant Jean Ping lors de la dernière élection présidentielle.
Mais depuis, l’eau a coulé sous les ponts. Si la CNR s’est quelque peu dépeuplée avec entre autres le récent départ de Jean Eyeghe Ndong, il reste toutefois des irréductibles soutiens au candidat malheureux de la dernière élection présidentielle. Parmi lesquels, Joël Ngoueneni (7MP), Benoît Mouity Nzamba (PGP), Vincent Moulengui Boukosso (UDRP) ou encore Vincent Essono Mengue. Ce dernier abritera d’ailleurs le 21 mai prochain, une causerie politique dans la ville d’Oyem sous le thème : Jean Ping la solution. Une façon, on ne peut plus claire, de réaffirmer son soutien en faveur de l’homme d’Omboué.
Soulignons que la CNR tient ce type de causerie depuis le début de cette année 2022. Plusieurs villes du pays ont déjà abrité les causeries des partisans de Jean Ping.
Par ailleurs, l’on se souvient de la dernière sortie de l’ancien challenger d’Ali Bongo le 28 février sur les antennes de France 24. « Mes partisans sont là. Je les vois tous les jours. Il suffit de claquer des doigts pour qu’ils avancent dans une direction ou dans une autre », avait-il déclaré.
Toutefois, plusieurs observateurs s’interrogent sur l’avenir politique de Jean Ping. Alors qu’il fêtera ses 80 ans en 2023, l’ancien Président de la commission de l’Union africaine laisse planer le doute. Rien jusqu’ici ne montre qu’il enfilera à nouveau les gants, pour une nouvelle fois défier le candidat du PDG, lors du prochain scrutin.
