Soupçons de fraude à l’ENAM: Antonella Ndembet et le DG de l’école trainés en justice par le Copil Citoyen

Le Copil Citoyen à travers un de ses leaders a mis sa menace à exécution ©DR

Libreville, le 17 juin 2022 – (Dépêches 241). Le Copil citoyen vient d’ester en justice la Garde des Sceaux Antonella Ndembet et le  Directeur général de l’École nationale de la magistrature, Jean Désiré Ossaga Madjoue, pour corruption active dans le cadre de l’affaire des 75 candidats soupçonnés d’admission frauduleuse à l’École de la magistrature.  

On est bien loin du verbiage inutile. En mai dernier en effet, dans un courrier parvenu à notre Rédaction, le Copil citoyen promettait d’ester en justice la Garde des Sceaux, Antonella Ndembet, et le Directeur général de l’École nationale de la magistrature, Jean Désiré Ossaga Madjoue,  pour corruption active, dans le cadre de l’affaire des 75 candidats soupçonnés d’admission frauduleuse à l’École de la magistrature. C’est désormais chose faite.

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« Le Copil Citoyen a engagé auprès des services judiciaires compétents ses démarches pour que les présumés corrompus à savoir le Directeur de l’École de la magistrature et le Ministre de la Justice répondent de leurs actes devant la loi. », informe Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, commissaire de gouvernance juridique et porte-parole du Copil citoyen.

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En effet, depuis l’éclatement de ladite affaire, la ministre  de la Justice est restée muette. Fait surprenant, lorsqu’on sait qu’en octobre dernier, quelques semaines avant l’organisation du concours de la magistrature, Antonella Ndembet semblait veiller au grain, menaçant de punir les éventuels cas de fraude. « Le ministère de la Justice Gardes des Sceaux et chargé des Droits de l’Homme attire l’attention des candidats au concours d’entrée à l’École de la Magistrature aux fins de recrutement d’élèves magistrats et de greffiers que toutes les manoeuvres de monnayage pour leur admission de quelque origine que ce soit sont non avenues et punissables », a-t-elle écrit. Rendant ainsi officiel, l’existant d’un réseau de corruption et de  népotisme au sein de l’appareil judiciaire gabonais. 

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Une promesse de façade car dans les faits, la membre du gouvernement n’a jamais traduit ses paroles en actes. C’est pourquoi,  « Le Copil citoyen, dit-il, mettra tout en œuvre pour que ce gros réseau de corruption active au sein de notre  appareil judiciaire, qui semble prendre racine à l’École nationale de la magistrature soit démantelé » prévient Geoffroy Foumboula Libeka Makosso. 

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