Port-Gentil: Le chef d’Etat major des armée menace de punir les militaires qui diffusent les secrets défense

Jean Martin Ossima pendant sa prise de fonction © DR

Libreville, le 06 juillet 2022-(Dépêches 241). La discipline semble avoir déserté les rangs des soldats gabonais. Certains s’illustrent par des comportements répréhensibles en diffusant sur la toile des informations classées secret défense. Une attitude qui n’est pas du goût de la hiérarchie militaire au premier rang desquels le chef d’État major des armées Jean Martin Ossima qui promet de traduire les indélicats devant la loi.

Le chef d’État major des forces armées gabonaises, le général de division aérienne Jean Martin Ossima Ndong entend mettre de l’ordre dans les rangs des soldats gabonais. Lors de sa visite des unités militaires de l’arrière-pays débutée la semaine écoulée à Port-Gentil dans l’Ogooué-Maritime, le patron de l’armée gabonaise s’est insurgé contre les militaires qui diffusent les secrets défense dans les réseaux sociaux.

« Par rapport au problème des réseaux sociaux, ce que j’appelle la connexion inutile. Ceux qui s’illustrent dans ce jeu-là, sachez que les services de l’État ont les moyens de vous démasquer, et vous vous serez traduits devant la loi », a-t-il prévenu.

Soulignons qu’en juillet 2019, le gouvernement a adopté un projet de décret portant règlement de discipline générale dans les Forces de Défense. Une initiative censée faire cesser les comportements déviants de certains soldats. Ce texte évoque la discipline comme force principale des armées. Il définit également l’obéissance et régit l’exercice de l’autorité.  «Je rappelle que nous avons pour obligation d’appliquer les règles fondamentales de la discipline militaire afin de mériter la confiance de notre hiérarchie», a ajouté Jean Martin Ossima Ndong

Rappelons toutefois que la violation du secret professionnel, secret défense, ou secret d’État en République gabonaise est punie d’un emprisonnement de cinq ans au plus et d’une amende de 100.000.000 FCFA au plus, comme prévu par le Code pénal. 

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