Libreville le 9 août 2022 – ( Dépêches 241). Le ministre de la Santé s’est rendu ce lundi 8 août au complexe hospitalier de Nkembo. Guy Patrick Obiang qui était accompagné de sa ministre déléguée Justine Bilimbi épouse Mihindou, s’y est rendu pour s’assurer de la disponibilité des antituberculeux et des antirétroviraux en rupture, depuis plusieurs mois sur le territoire.
Critiqué et mis sous pression par la société civile en raison des ruptures répétitives des antirétroviraux sur l’ensemble du territoire, une rupture à laquelle s’ajoute celle des antituberculeux, le ministre de la Santé le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong s’est rendu à Nkembo. Il s’agissait pour le membre du gouvernement « d’aller se rendre compte de l’effectivité de la livraison des Antirétroviraux et des Antituberculeux », a-t -on pu lire.
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Le membre du gouvernement qui était accompagné par sa ministre déléguée Justine Bilimbi épouse Mihindou se sont de ce fait « rendus dans les Magasins de stockage des Antirétroviraux et Antituberculeux au sein de la pharmacie du Centre de traitement ambulatoire (CTA) » lesquels n’ont pas manqué d’afficher leur satisfaction « suite à la livraison d’un peu plus de quatre (04) tonnes d’anti tuberculeux et d’une quantité suffisante des antirétroviraux permettant de garantir la disponibilité des stocks sur l’ensemble du territoire national pendant 1 an », indique le communiqué du ministère de la Santé.
L’occasion pour le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales de s’exprimer sur les raisons des ruptures consécutives des antirétroviraux sur l’ensemble du territoire national. « Les difficultés rencontrées dans la disponibilité des Antirétroviraux et des Antituberculeux sont liées au transfert des fonds à l’international d’une part et d’autre part, aux contraintes d’affrètement maritimes causées par conflit russo-ukrainien », a-t-il indiqué.
Gageons que l’initiative du gouvernement n’est pas une simple opération de communication ou un écran de fumée visant uniquement à faire baisser la pression de la société civile sur le ministère de la santé et les lobbies pharmaceutiques. Car, il y a quelques mois, en avril dernier notamment, des personnes vivant avec le VIH faisaient déjà face à une rupture des molécules entraînant par conséquent la mort de 13 personnes. Guy Patrick Obiang avait annoncé l’arrivée des AVR lesquels n’ont tenu que quelques mois avant de plonger à nouveau les PVVIH dans le spectre de la mort avec une autre pénurie en juillet soit deux mois seulement après l’annonce par la tutelle de la résorption du problème.
