Libreville, le 12 septembre 2022-(Dépêches 241). Grâce à la signature avec la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog) le 8 septembre dernier d’un addendum, après celui de 2004, le Gabon va accroître ses recettes sur l’exportation du manganèse et ses dérivés en s’alignant sur le niveau réel du cours du minerai au niveau international.
Le ministre des Mines, Elvis Ossindji, et sa collègue de l’Economie, Nicole Jeanine Roboty, ont signé le 08 septembre à Libreville, avec l’entreprise Comilog, l’addendum n°2 pour revoir à la hausse les droits de sortie des minerais de manganèse et ses dérivés.
Ainsi, le Gabon veut profiter de la hausse des cours du minerai en constante progression depuis plusieurs années. En effet, jusqu’à la signature de cette nouvelle convention, le Trésor public percevait des taxes sur la base d’une mercuriale datant de 2004 (date de addendum n°1). Le Gabon va donc renflouer ses caisses en s’alignant sur le niveau réel du cours du minerai au niveau international.
Pour l’administrateur directeur général de la Comilog, Leod-Paul Batolo, « Cette mercuriale dynamique permettra à l’État gabonais d’entrer en possession de cette taxe le plus rapidement possible et en réduisant la compensation qui se faisait l’année N+1 », a-t-il assuré. Pour sa part, le ministre des Mines Elvis Ossindji estime que la mise en œuvre de ce nouveau mécanisme de régularisation aura « indéniablement un impact significatif sur le recouvrement à la hausse des droits de sortie qui sont désormais estimés en tenant compte de la réalité du marché » a-t-on pu lire.
Pour rappel, le Gabon prévoit de booster sa production minière d’ici à 2025, et ainsi atteindre 13,5 millions de tonnes, soit une hausse de 3,9 millions de tonnes (40,6%) par rapport à l’exercice 2021, précise Le Nouveau Gabon.