HPO: « J’agirai toujours pour le bien de la cité en juge avec Dieu et encore avec ma conscience»

Libreville le 1er novembre 2022 – ( Dépêches 241). A l’occasion de l’installation de la coordination politique de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) commune de Ntoum, Hervé Patrick Opiangah président de ladite formation politique s’est exprimé sur diverses questions de la cité. Dans un phrasé et une subtilité qu’on lui connaît l’homme d’affaires et capitaine d’industrie, prenant appuie sur une allégorie a lancé un message sybillin à ses pourfendeurs qui se sont engagés dans une démarche de déstabilisation de ses acquis et investissements. 

Le président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) était en déplacement à Okolassi dans la commune de Ntoum pour installer le coordonateur de sa formation politique dans la commune de Ntoum. Hervé Patrick Opiangah en a profité pour sensibiliser les populations sur la nécessité de faire du bien autour de soi, pour la société pour l’émergence du pays. 

Un choix qui doit se faire en se départissant des avis et des regards bilieux de la société, partant des ses composantes. Un choix qui surtout, doit trouver l’assentiment de sa conscience et du juge suprême qui est Dieu. « Dans la vie nous avons 3 juges sur terre. Il ya d’abord Dieu ensuite la conscience et enfin les hommes », a-t-il indiqué. Avant de poursuivre en rappelant une réalité connue de tous, celle née du fait qu’aucun homme sur terre, ne peut plaire à tout le monde. « Il existe un fait qui est immuable c’est qu’on ne plaira jamais à tout le monde. Si Dieu lui-même n’a pas pu faire l’unanimité, qui suis-je moi un simple mortel pour en faire ? Ce serait vraiment blasphémer », s’est interrogé HPO certainement en réponse à ceux qui médisent et conspirent contre lui. 

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Pour le député de Mounana, nul besoin d’attendre l’avis ou l’assentiment des hommes pour poser des actes car les véritable juges sont Dieu et notre conscience. « Quand on est en phase avec Dieu et sa conscience, quel que soit ce que l’on pense, je préfère agir comme je le consens tant que je suis en phase avec Dieu et avec ma conscience », a-t-il ajouté.  

Un réalité qu’il a soutenu en contant à l’assistance l’allégorie du père, de l’âne et de son fils. Un homme disait ceci à son enfant qui observait que tous les jours les gens étaient toujours mécontents, peu importe la situation. Le fils constatant ce fait va s’en plaindre chez son père. Ce dernier lui demandera de le suivre le lendemain afin de constater lui-même la duplicité des hommes. C’est ainsi que le lendemain, l’homme prit son fils, l’âne sur lequel il monta et prirent la route d’un village. Une fois au village, les populations vont critiquer le fait que le père soit sur l’âne et le fils à pied en train de marcher. Il va donc conclure que c’est un père indigne. 

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Le lendemain, le père reproduit le même schéma mais cette fois, il met l’enfant sur l’âne. Les populations indignées la veille de voir le père sur l’âne vont cette fois prendre le fils en grippe, le traitant de tous les noms d’oiseaux, de mauvais garçons car il laisse son père marcher alors qu’il est encore fort et rigoureux. Le 3e jour, le père décide alors de porter l’âne et de marcher avec son fils. Une fois dans un village, les commentaires dénoncent l’attitude du père qui porte un âne. Le dernier jour, ils vont mettre plusieurs affaires sur l’âne et prendre la route, arrivés à un village les commentaires toujours critiques vont pleuvoir. Ces hommes sont sans cœur, ils vont tuer la pauvre bête comment peuvent-ils la traiter ainsi ? se sont révoltés les villageois.  

Le 3e jour, le père décide alors de porter l’âne et de marcher avec son fils. Une fois dans un village, les commentaires dénoncent l’attitude du père qui porte un âne. Le dernier jour, ils vont mettre plusieurs affaires sur l’âne et prendre la route, arrivé à un village les commentaires toujours critiques vont pleuvoir. 

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Moralité de l’histoire, a- t-il conclu, « Quelque soit ce que les uns ou les autres feront, certaines personnes trouveront toujours à redire. Mais quand on est en phase avec Dieu et sa conscience, il faut continuer à faire ce que tu trouves juste et bon.  Je préfère donc agir avec ma conscience même si je ne trouve pas l’assentiment de tous » a poursuivi HPO. 

Adoptant le dialogue et la concertation, le président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale s’est désolé de ce que dans ce pays, la médisance et la diffamation aient pris le pas sur notre capacité à se retrouver et travailler de concert pour le bien du Gabon. « La sagesse voudrait que l’on s’interroge sur le bien fondé des actes de son semblable, qu’on s’asseye et réfléchisse ensemble sur ce qui est bon ou pas pour la société et pour pays. A la fin, c’est le Gabon qui gagne. Nul besoin d’inventer des choses pour noircir le personnes et partant leurs actions simplement parce qu’on a rien saisi de l’ambition de l’autre », a-t-il conclu.

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