
Libreville, le 7 novembre 2022 (Dépêches 241). Le week-end écoulé, la plateforme citoyenne, dénommée Gabon D’abord, a organisé à Libreville sa 5ème sortie. Au cœur des discussions, la situation du Conseil national de la démocratie (CND), dont le mandat du président Séraphin Ndaot, aurait été prorogé en violation des dispositions légales en vigueur.
Après avoir dénoncé la caducité du bureau du Centre gabonais des élections (CGE) lors de sa précédente sortie, la plateforme citoyenne dénommée Gabon D’abord, a réuni samedi dernier à Libreville, plusieurs leaders des partis politiques de l’opposition et des acteurs de la société civile. Au menu des débats, la situation qui prévaut au sein du Conseil national de la démocratie.
Selon les responsables de Gabon D’abord, le mandat de Séraphin Ndaot le président du Conseil national de la démocratie aurait été prorogé de façon illégale par Ali Bongo Ondimba. « Le Président de la République en violation des dispositions de l’article 9 alinéa premier de la loi n°004/2015 du 08 septembre 2015, qui dispose que « les membres du bureau sont élus pour une durée de deux ans renouvelable une fois », a pris le décret n°250/PR du 21 août 2017 portant nomination de Me Séraphin Ndaot Rembogo comme président du Conseil National de la Démocratie » a-t-on pu lire dans un communiqué.
Pour mettre un terme à « cette violation de la loi », la plateforme citoyenne Gabon D’abord a exigé « le renouvellement immédiat du bureau du CND, conformément aux dispositions de l’article 9 de la loi n°004/2015 du 08 septembre 2015 » poursuit la note de la plateforme citoyenne.