Ozangué: ulcérées par le projet de construction d’une pompe funèbre de la SAAF, les populations bloquent la route

Les populations d’ozangué disent non à l’érection d’une pompe funèbre dans leur quartier ©DR

Libreville le 10 novembre 2022 – (Dépêches 241). Les populations du quartier Ozangué se sont levées comme un seul homme ce jeudi 10 novembre, barricadant la route, pour marquer leur désapprobation sur le projet de construction d’une pompe funèbre par la Société africaine d’assistance funéraire (SAAF). Ces derniers n’approuvent pas l’idée de faire construire une morgue à proximité des habitations du quartier. 

Le feu couve entre les populations du quartier Ozangue et les responsables de la société africaine d’assistance funéraire (SAAF). Les premiers ont érigé des barricades et barré la route en protestation de la volonté de l’entreprise des pompes funèbres de s’installer au sein du quartier. 

Une décision consécutive à la réponse donnée par les autorités, lesquelles ont clairement fait savoir aux habitants d’Ozangué qu’ils ne sont pas informés d’un tel projet. « Nous avons contacté Chadi Moukarim, le maire du 5e arrondissement par l’entremise d’un conseiller qui disait ne pas être informé par la démarche de la pompe funèbre. Même son de cloche pour le chef du quartier qui n’y pas plus », a indiqué la porte-parole des populations.  

L’une des raisons de la levée de bouclier des populations d’Ozangué, réside dans le fait que l’érection d’une pompe funèbre à proximité des habitations, en plus de toutes les questions mystiques et suspicieuses liées à ce type projet, va entraîner des dégâts hygiéniques. « Ce quartier est connu pour ses soucis en adduction d’eau, d’assainissement et d’évacuation des eaux usées. Ne nous voulons pas une maison de pompe funèbre à proximité de nos habitations, nos écoles, nos commerces et lieux de vie », a-t-il pesté. 

Pour ce dernier, le responsable de la société africaine d’assistance funéraire (SAAF) agit en toute illégalité car si les autorités mon du quartier précédemment citées ne sont pas au fait de cette affaire, l’Etat non plus n’a pas été consulté pour ledit projet. « Si ces personnes ne sont pas informées, cela veut dire que c’est également le cas pour  le ministère de l’Intérieur, de la santé et de l’environnement », conclut-il.

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