
Libreville, le 10 novembre 2022 (Dépêches 241). Le Rassemblement Pour la Patrie et la Modernité (RPM) dénonce « un nouvel enfumage » et « une fuite en avant » d’Ali Bongo qui par l’organisation à Libreville, en mars 2023, d’un sommet sur le climat, cherche à distraire le peuple, qui attend de l’exécutif, un bilan après 14 ans au sommet de l’Etat.
Le Gabon et la France organisent en mars 2023 à Libreville, le sommet « One Planet » consacré à la préservation de la biodiversité. Cette annonce faite par les deux chefs d’Etats le 07 novembre dernier en marge des travaux de la Cop27 en Egypte, a suscité l’ire des partisans de l’opposant Barro Chambrier. Le jour suivant ladite annonce, le RPM via un communiqué, à dénoncé « un nouvel enfumage », et « une fuite en avant » d’Ali Bongo, manifestement incapable de présenter un bilan après 14 ans de magistère.
« Le RPM (…) dénonce cette nouvelle fuite en avant d’Ali Bongo qui, au lieu de présenter, au peuple gabonais, le bilan de son deuxième mandat à la tête du Gabon, cherche à le distraire par l’organisation d’un sommet censé lui donner une certaine crédibilité aux yeux de la communauté internationale. », a-t-on pu lire.
Si « les Patriotes », reconnaissent toutefois l’intérêt de la lutte contre les effets du changement climatique à l’échelle planétaire, « cela ne saurait justifier la récupération politicienne et le forcing diplomatique faits depuis des mois autour de ces questions cruciales pour masquer l’amateurisme et l’absence de vision de la gouvernance d’Ali Bongo », poursuit le communiqué.
Si le Gabon est cité en exemple dans la lutte contre les changements climatiques sur la scène internationale, le pays miné par la corruption peine à satisfaire les besoins primaires de sa population. « Ali Bongo est plus prompt à brader les préoccupations des populations gabonaises pour s’octroyer une stature au niveau mondial. » pointe le RPM.
À quelques mois de la présidentielle, point besoin de rappeler que le bilan du président sortant Ali Bongo est très attendu, d’autant plus qu’il ne fait plus mystère de sa volonté de briguer un 3e mandat.