Gabon: Renaissance TV impliquée dans un trafic d’électricité causant plus de 19 millions de perte à la SEEG?

un véritable scandale © Montage Dépeches 241

Libreville le 6 janvier 2022 – (Dépêches 241). Le Groupe de presse Renaissance TV est pointé du doigt dans une affaire de trafic d’électricité de la Société d’Eau et d’énergie du Gabon. L’organe de presse dont le promoteur est le ministre du Commerce Yves Fernand Manfoumbi serait à la tête d’un réseau de trafic lui permettant de voler la SEEG en réduisant de façon frauduleuse sa consommation. Une pratique pénalement condamnable effectuée depuis plusieurs années et qui aurait causé des pertes de plus 19 millions à la SEEG. 

Le groupe de presse Renaissance TV est-il doté d’un directoire et des responsables mafieux et enclins à violer les lois de la République ? C’est la question qui émerge à la lumière des révélations faites par notre confrère Kongossa News sur la présence prétendue d’un réseau de trafic d’électricité de la Société d’eau et d’énergie du Gabon  (SEEG). 

Une affaire qui selon le journal en ligne éclabousse notamment son promoteur Yves Fernand Manfoumbi, du reste haut commis de l’Etat en sa qualité de ministre du Commerce. « Un réseau de trafic de courant a été mis en place aux yeux et au su du ministre du commerce Yves Fernand Manfoumbi afin d’alléger le montant de la facture en  détournant l’alimentation par un branchement pirate qui consiste à capter l’électricité avant le compteur » affirme avec conviction le média. 

Ce dernier se montre même plus précis en expliquant le procédé avec lequel  Renaissance TV se livre à ces actes condamnables pénalement tout en situant dans l’espace et dans le temps l’attitude délictuelle de l’organe de presse. « L’un des appartements de la défunte mairesse du 1er arrondissement d’Akanda Désirée singatady épouse Matha mis en location à la cité de la caisse ruelle Michel Abessolo dans le 2eme arrondissement de Libreville est occupé par le groupe de presse Renaissance qui peine à s’acheter les unités EDAN par manque de budget conséquent » révèle t-il. 

Une affaire du reste confirmée par un ancien employé de Renaissance joint au téléphone par nos soins. « Cette affaire de piraterie de l’électricité est effective depuis 2019. Elle ne date pas d’aujourd’hui. Cela se faisait déjà avec l’ancien directeur et ça s’est poursuivi avec le nouveau meme si ce dernier n’était pas informé. Le ministre Yves Fernand Manfoumbi qui est le patron était également informé de toutes ces choses », indique un ancien de la maison.  

Des informations d’une gravité extrême, lesquelles en plus de consommer amplement les infractions pénalement condamnables pourraient impliquer un membre du gouvernement, par ailleurs promoteur de la politique du président de la République. De quoi faire ressurgir à nouveau le grief fait à Ali Bongo sur le choix de ses collaborateurs qui sont pourtant astreints à l’obligation d’exemplarité des responsables publics qui doit être totale. 

La rédaction de Dépêches 241 à tenté de joindre la direction de Renaissance sans succès. En revanche, il ressort des révélations faites par la presse que la SEEG aurait essuyé une perte de plus de 19 millions de FCFA. 

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