
Libreville, le 12 janvier 2022 (Dépêches 241). Lundi dernier, Rose Christiane Ossouka Raponda a été nommée vice-présidente de la République, après avoir passé près de trois ans à la Primature. Une nouvelle promotion, qui ne masquera pas les bilans souvent peu élogieux de la native de Franceville, à la tête des institutions qu’elle a dirigées.
Ministre du Budget, Maire de Libreville, Ministre de la Défense nationale, Premier Ministre et aujourd’hui Vice-présidente de la République. C’est une lapalissade d’affirmer que Rose Christiane Ossouka Raponda, a eu un parcours professionnel particulièrement riche et exceptionnel au regard des hautes fonctions qu’elle a occupées depuis le début de sa carrière. Toutefois, nombreux sont ceux qui critiquent les bilans laissés par la « Reine des Mpongwè », à la tête des différentes institutions qu’elle a eu sous sa charge.
A l’Hôtel de ville par exemple, les détracteurs de Rose Christiane Ossouka Raponda, relèvent qu’elle a brillé par son incapacité à trouver des solutions pour la résorption de plusieurs problématiques, dont la plus récurrente est celle relative à l’insalubrité du Grand Libreville. Après son passage fantômatique et sybillin à la Défense Nationale, Rose Christiane Ossouka Raponda a été promue, contre toute attente, à la tête du gouvernement.
Une nouvelle fois, la native de Franceville a essuyé les critiques, du fait de son incapacité à mettre en pratique la feuille de route qui lui a été prescrite par Ali Bongo Ondimba. Pour preuve, certains anaystes soulignent que l’ancienne Cheffe du gouvernement s’est montrée incapable de mener à terme le pojet de la Transgabonaise pourtant chère au Chef de l’Etat.
Toute chose qui a laissé émerger dans l’opinion publique, l’idée que les nominations de Rose Christiane Ossouka Raponda aux plus hautes fonctions de l’Etat, s’inscrivaient beaucoup plus dans la volonté de donner un sens à la décennie de la femme que dans celle de promouvoir l’excellence. D’ailleurs, lors d’une sortie politique, Guy Nzouba Ndama avait comparé, l’ancienne patronne de l’administration Gabonaise à « un gadget politique ».