
Libreville, le 21 janvier 2023 – (Dépêches 241). À deux jours du début de la Tropicale Amissa Bongo, les cyclistes gabonais ont refusé de prendre la route pour Oyem, ville dans laquelle sera donnée le coup d’envoi de cette compétition cycliste internationale. Ces derniers réclament le règlement de leur prime.
Les coureurs de la sélection nationale de cyclisme ont entamé un bras de fer avec la Fédération gabonaise de cyclisme (Fegacy) et le ministère des Sports en raison des primes non versées aux coureurs fraîchement rentrés de leur mise au vert abracadabrantesque en Espagne.
C’est du moins ce que nous révèle notre confrère Gabon AllSports très au fait de l’activité cycliste en ce qu’il avait été l’un des premiers médias à faire échos du retrait volontaire du coach espagnol des Panthères Abraham Olano. « Ils réclament leurs primes de regroupement sans lesquelles ils ne bougent pas. Situation assez gênante pour le président de la fédération gabonaise de cyclisme (Fegacy), Maurice Nazaire Embinga, et le ministre des Sports, Franck Nguema, qui auraient envoyé les enfants en Espagne sans aucun rond et se plaisant à un jeu de ping-pong sur une subvention de 67 millions de FCFA », a-t-on pu lire chez notre confrère.
Une information confirmée par un cycliste contacté par la rédaction de Dépêches 241. Ce dernier nous a en effet révélé qu’ils n’ont aucune intention de quitter Libreville pour Bitam si une solution n’est pas trouvée à leur revendication qu’ils estiment légitime en tous points. « Nous n’avons rien reçu et nous ne sommes pas du tout satisfaits du montant qu’ils veulent nous remettre », a-t-il déclaré.
Un autre aurait déclaré chez les mêmes confrères « On est fatigué de les enrichir. Qu’ils envoient leurs enfants ». Une situation chaotique à seulement deux jours du démarrage officiel de la compétition et qui met la Fegacy et le ministre des Sports devant leurs incuries et leur incapacité à s’accorder et à s’entendre au nom de l’intérêt national.