Libreville, le 21 janvier 2023 (Dépêches 241). Ce samedi, l’Union nationale initiale (UNI) a officiellement lancé ses activités. Une cérémonie riche en émotions au cours de laquelle, Paul Marie Gondjout a décliné la vision de la formation politique dont il est le président.
C’est en présence de plusieurs responsables de partis politiques amis et dans une ambiance festive que l’Union nationale initiale a officiellement lancé ses activités ce samedi dans un hôtel de la place. Dix (10) jours après la présentation du récépissé de la formation politique de l’opposition, Paul Marie Gondjout et les siens ont décliné leur vision pour le Gabon.
Selon l’opposant, il est nécessaire d’opérer une réforme constitutionnelle « pour faire entrer le Gabon dans l’ère de la modernité démocratique » a-t-il dit. Cette nouvelle République, la troisième du genre, devrait mettre un terme aux cycles des élections contestées avec ses conséquences néfastes. « Nous affirmons que la troisième République ne peut s’accommoder de mauvaises élections qui poussent à la marginalisation dangereuse de la volonté du peuple » a-t-il déclaré.
Sur le plan économique, l’Union nationale initiale propose « une mutation radicale » qui va se matérialiser par la fin de l’interventionnisme de l’Etat, le soutien à l’initiative privée et l’amélioration du climat des affaires. Paul Marie Gondjout s’insurge également contre l’élargissement de l’assiette de l’impôt qui précarise davantage les ménages.
Enfin dans le domaine social, le parti de l’opposition qui se dit « réformiste progressiste » préconise une meilleure répartition des richesses du pays, ainsi que des filets sociaux pour les couches sociales les plus défavorisées. A cela s’ajoutent la construction des écoles et la modernisation des plateaux techniques des hôpitaux.
Une vision alléchante et novatrice qui porte en elle tous les atours d’un programme de campagne, que Paul Marie Gondjout gagnerait à promouvoir et vulgariser en allant à la rencontre des Gabonais. Doit-on in fine, voir en cette initiative, une ambition clairement affichée de Paul Marie Gondjout pour la présidentielle à venir ? Si pour l’heure, on ne peut clairement pas s’avancer en soutenant cette hypothèse, tout porte à croire que le gendre de Zacharie Myboto ne compte pas jouer les figurants en 2023.
