Libreville le 02 février 2023-(Dépêches 241). Le chef de l’État Ali Bongo Ondimba a fixé la date de la concertation électorale au 13 février. Si une partie de l’opposition refuse de prendre part à un nouveau dialogue d’Angondjé, le pouvoir n’a pas encore communiqué sur la durée et le format de cette concertation qui se tient 7 mois avant la présidentielle.
Dans la perspective de l’organisation d’une élection présidentielle apaisée, le président de la République sortant, Ali Bongo Ondimba, a fixé la date de la concertation nationale au 13 février prochain. « Cette rencontre devrait permettre d’établir les conditions de l’organisation de consultations électorales apaisées », indique le communiqué final du conseil des ministres du 01 février.
En effet, le fils d’Omar Bongo, au pouvoir depuis quatorze ans, répond ainsi aux appels incessants de l’opposition et de la société civile, déterminés à imposer la vérité des urnes à l’issue des échéances électorales à venir. Car convaincus de ce que les résultats des élections présidentielles de 2009 et 2016 ont été tripatouillés, donnant ainsi lieu à des contestations post-électorales sans précédent.
Raison pour laquelle en 2022, l’opposition et la société civile ont posé sur la table de la Cour Constitutionnelle et du ministère de l’Intérieur, un mémorandum comportant une centaine de propositions, visant à améliorer le système électoral qu’elles jugent opaque et moins favorable à l’alternance au sommet de l’État. Reste à savoir si le pouvoir en tiendra compte.
D’après une source citée par Gabonactu, une chose est sûre, il ne s’agira pas d’une nouvelle conférence nationale, pas plus qu’un dialogue d’Angondjé revisité, sachant que les conclusions de ces concertations demeurent manifestement en faveur du camp présidentiel.
