
Libreville, le 1er mars 2023-(Dépêches). Parmi les grandes résolutions de la concertation politique initiée par Ali Bongo Ondimba, l’achèvement du chantier de l’introduction de la biométrie dans le processus électoral. Une réforme qui selon Richard Moulomba Mombo, pourrait toutefois attendre une année avant de voir sa concrétisation.
La concertation politique initiée par Ali Bongo Ondimba, avait entre autres pour objectif de mener une réflexion devant aboutir à l’organisation d’élections désormais totalement transparentes. C’est la pour laquelle, l’opposition conduite par Séraphin Akure-Davain a préconisé lors des discussions, l’achèvement du chantier de l’introduction de la biométrie dans le processus électoral.
Si cette réforme a été adoptée consensuellement par l’opposition et la majorité au terme de la concertation politique, elle ne pourra cependant pas être concrétisée avant au moins une année. C’est ce qu’a révélé Richard Moulomba Mombo hier, au cours de la conférence de presse conjointe des acteurs de l’opposition ayant participé au conclave. « Globalement en un an, il est possible de déployer la biométrie sur l’étendue du territoire » a déclaré l’opposant.
Une situation qui s’explique par le fait que l’implémentation de la biométrie nécessite du temps. « Il faut un temps d’achat de matériel, un temps d’implémentation de ce matériel, il faut un temps de déploiement. Il y a 2500 bureaux de vote à travers le territoire national. Il faut que tous les sites soient connectés, il y a neuf sites provinciaux, un site national et des sites départementaux. Il faut commander ce matériel, qu’il soit paramétré, qu’il soit testé » a-t-il expliqué.
De quoi selon Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, laisser poindre l’hypothèse d’un report des élections présidentielles initialement prévues au mois d’août prochain.