Omboué: le maire André Jacques Augand radié du PSD pour intelligence avec le pouvoir 

le maire d’Omboué est exclu de son parti politique  © DR

Libreville, le 13 mars 2023 (Dépêches 241). Au cours d’une réunion extraordinaire organisée samedi dernier à Port-Gentil en présence de son président Séraphin Ndaot Rembogo, le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) a annoncé la radiation de André Jacques Augand, le maire de la commune d’Omboué, accusé d’intelligence avec le pouvoir. 

André Jacque Augand n’est plus militant du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS). C’est la principale résolution, issue d’une réunion extraordinaire de cette formation politique qui avait lieu samedi dernier dans la ville de Port-Gentil en présence de Séraphin Ndaot Rembogo. « Le militant André Jacques Augand est exclu du PDS, radié des effectifs de cette formation politique et, par conséquent, démis de toutes charges relatives à sa qualité de militant du PDS » a déclaré le secrétaire général du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), Jean-de-Dieu Yembi. 

Le maire d’Omboué est accusé d’avoir manoeuvré contre sa formation politique en intelligence avec le pouvoir en place, lors de l’élection de son 2e adjoint. «Il est bien établi qu’au cours de l’élection partielle du 25 février dernier, élection qui devait pourvoir au remplacement du 2è adjoint au maire de la commune de décédé, Martin Makaya Louembet, le maire d’Omboué a pervertissement (sic) favorisé et encouragé la corruption et la remise des sommes d’argent à trois conseillers municipaux du PDS par son oncle Richard Royembo, député de Port-Gentil, venu tout spécialement pour monter cette opération infâme, avec la complicité de son neveu, le maire de la commune d’Omboué» a poursuivi le SG du PDS.

En outre, le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) accuse André Jacque Augand d’avoir injurié Séraphin Ndaot Rembogo en sus de ne payer régulièrement ses cotisations. Une approche toutefois surprenante dans la mesure où, cette formation politique a souvent négocié avec le pouvoir en place. Des négociations qui ont permis à Séraphin Ndaot d’être promu président du Conseil national de la démocratie, et à sa fille Carmen Ndaot de siéger au gouvernement durant près de 2 ans.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*