Charles Mve Ella: « La Sogada est une fierté nationale qui s’inscrit dans le droit file de la politique du Chef de l’Etat qui est de réduire de 50% les importations »

Le ministre de l’Agriculture Charles Mve Ella en compagnie de Hervé Patrick Opiangah visitant lz site de la Sogada © DR

Libreville le 28 mars 2023 – (Dépêches 241). En déplacement ce lundi à Meyang dans la commune de Ntoum, le ministre de l’Agriculture à l’invitation du capitaine d’industrie Hervé Patrick Opiangah a visité le complexe industriel de la Société gabonaise de développement agricole ( Sogada ). Agréablement surpris par l’ampleur du projet, Charles Mve Ella qui a souligné la fierté qui est la sienne à l’idée de visiter une exploitation gabono-gabonaise a notamment reconnu que la Sogada se doit d’être accompagnée en ce qu’elle s’inscrit dans la droite ligne de la vision de président de la République Ali Bongo Ondimba. 

Un complexe industriel de 108 hectares de forêts défrichées et viabilisées, des activités génératrices de plus de 400 emplois directs et indirects, une production de plus de 2,200 millions d’œufs par an, une exploitation alliant élevage artisanal et industriel, c’est en substance ce qu’a découvert le ministre de l’Agriculture en plongeant dans l’univers du gigantesque projet de la Sogada. 

Un peu plus d’une heure de présentation et de visite des cheptels, des bâtiments artisanaux ou des productions industrielles de pontes ont suffit au membre du gouvernement pour prendre conscience de la vision avant-gardiste de Hervé Patrick Opiangah, fondateur de la Sogada. 

Une vision qui s’inscrit dans les engagements de l’Etat en matière de réduction des importations des produits de consommation. « Le Chef de l’Etat a prescrit le fait que d’ici à 2025 nous puissions consommer 50% de ce qui est produit au Gabon. Cette vision se trouve implantée par un texte de loi qui va faire obligation en ce qui est consommé au Gabon soit produit localement », a rappelé Charles Mve Ella avant de reconnaître que le projet de la Sogada tombe à point nommé en plus d’être une fierté gabonaise. « Le secteur avicole est important car nous importons près de 90 à 100 milliards de Fcfa pour tout ce qui est poulets et œufs. Me retrouver dans un complexe industriel de cette importance, tenu par un Gabonais, est une véritable fierté », a-t-il ajouté. 

Conditionnement et rangement des oeufs © DR

Pour le ministre chargé de l’Agriculture, ce type de projet engagé de surcroît de façon formelle dans la quête de l’autosuffisance alimentaire se doit d’être accompagné par le gouvernement. Un accompagnement qui doit être manifeste en ce que la vision de la Sogada se greffe parfaitement à celle du président de la République. « Je pense que nous nous devons d’accompagner ce type d’initiative et donner un peu plus de visibilité et d’impulsion à la Sogada qui est une structure gabono-gabonaise dirigée par un compatriote en l’occurrence Monsieur Opiangah. Un homme qui fait la fierté de notre pays et qui est dans le droit fil de la vision du Chef de l’Etat de réduire de 50% toute importation dans notre pays », a déclaré Charles Mve Ella.  

Pour sa part, Hervé Patrick Opiangah qui s’est dit reconnaissant de l’intérêt de l’Etat pour la Sogada qu’il qualifie comme étant un « projet de tous Gabonais et appartement au Gabon », a invité le gouvernement à appuyer davantage ce projet à travers l’octroi des moyens matériels financiers mais également les titres fonciers de terres pour le plating du maïs et du soja indispensable pour l’alimentation des poules. « Nous attendons de la part de nos gouvernants un accompagnement certain pour nous permettre d’atteindre nos objectifs en termes de taux de ponte. Avec la présence du gouvernement représenté par le ministre de tutelle, la Sogada ne peut qu’espérer voir les choses avancer avec un appui considérable, matériel et financier en raison de la complexité du domaine », a-t-il conclu. 

Stock des oeufs écoulé chaque jour par la Sogada en attente de livraison © DR

A noter que la Société gabonaise de développement agricole (Sogada) s’est donnée pour objectif de s’arrimer à cette vision du Chef de l’Etat, en essayant, par ses modestes moyens, de tendre vers l’objectif voulu et attendu de l’autosuffisance alimentaire.

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