JUSTICE

Crise post-électorale: Bertrand Zibi libre le 13 septembre prochain

L’ancien député Bertrand Zibi Abeghe emprisonné depuis 6 ans devrait recouvrer la liberté dans les prochains jours. L’opposant qui avait été condamné pour détention illégale d’armes à feu pendant la crise post-électorale de 2016 et qui a toujours clamé son innocence retrouvera, sauf revirement sa famille et ses nombreux partisans le 13 septembre, jour désigné de sa sortie.

Prison centrale: le silence coupable d’Antonella Ndembet face aux conditions de détention inhumaines des BLA-Boys

Maintien en isolement, tourture et humiliations. Ces mots ne sont pas suffisamment graves pour décrire les conditions de détention des BLA-Boy, incarsérés à la prison centrale de Libreville depuis plus 2019. Pas plus qu’ils n’interpellent la ministre de la Justice chargée des droits humains Antonella Ndembet, manifestement vautrée dans un silence coupable ou presque complice.

Corruption de la presse par les BLA-Boys: le Bazooka se dit prêt à poursuivre GMT et Gabonreview pour dénonciation calomnieuse

C’est par le biais d’une conférence presse tenue par son conseil Me Jean Paul Moubembe que le journal Bazooka, assigné en justice pour atteinte à l’honneur par Gabon Média Time et Gabonreview a fait savoir sa position dans ce conflit qui le lie aux deux organes de presse. Si le journal satirique privilégie l’apaisement en invitant ses confrères à réviser leur position, il se dit tout à fait prêt et disposé à attaquer en retour les deux médias en ligne pour dénonciation calomnieuse.

Manne financière des Bla-Boys: traités de «mercenaires de la plume» Gabonreview et GMT portent plainte

Traités de receleurs du fait d’avoir supposément profité de l’argent issue des crimes financiers dont plusieurs BLA-Boys ont été récemment condamnés, les médias en ligne Gabonreview et Gabon Media Time ont décidé de traduire en justice le journal Bazooka auteur de la publication aux relents diffamateurs. Dans le même temps, François Ndjimbi et Harold Leckat respectivement patrons des deux organes de presses précités, ont saisi la Haute autorité de la communication (HAC).

Opération scorpion: Renaud Allogho Akoue et ses conseils se pourvoient en cassation

Renaud Allogho Akoue, l’ancien Directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale ( Cnamgs) a décidé de se pourvoir en cassation, en contestation du verdict rendu par la cour criminelle spéciale le 5 août dernier le condamnant à 8 ans de prison dont une avec sursis dans le cadre de l’opération scorpion. 

Opération Scorpion: Renaud Allogho Akoue écope de 8 ans de réclusion criminelle

Devant la cour criminelle spéciale depuis le 3 août pour être jugé des faits de détournement de fonds, concussion, et blanchiment des capitaux, Renaud Allogho Akoue, l’ancien directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a été reconnu coupable et condamné à 8 ans de réclusion criminelle dont une année avec sursis. Il écope également d’une amende de 4 milliards de Fcfa.

Gabon: Allogho Akue accusé d’avoir détourné 600 millions en prison, Arnaud Engandji soupçonné d’avoir volé 42 milliards en liberté

Le procès « de la gouvernance du pays » a connu son premier acte le 20 juillet dernier avec la présentation de Christian Patrichi Tanasa devant la cour criminelle spéciale. Depuis hier 3 août, c’est Renaud Allogho Akoue accusé d’avoir détourné 600 millions qui est devant la justice gabonaise. Une justice qui a sciemment mis un voile sombre devant ses yeux sur les révélations de Patrichi Tanasa et les suspicions de détournement pesant sur Arnaud Calixte Engandji, un ancien BLA-Boys non assumé, lequel aurait distrait plus 45 milliards FCFA pendant son passage à la GOC.

Opération scorpion: la justice va saisir la villa de Ike Ngouoni estimée à 700 millions

C’est l’une des décisions émanant du verdict de la Cour criminelle spéciale dans le procès de Ike Ngouoni Ayila contre l’Etat gabonais dans l’affaire de l’Opération Scorpion. Outre sa peine de 8 ans et 5 milliards de FCFA aux titres de dommages et intérêts, la justice gabonaise va saisir la villa à polémique de plus de 700 millions offerts par Ali Bongo Ondimba à Ike Ngouoni.