TRIBUNE

Le billet sarcastique de Serge Abslow: Le pays fout le camp sous nos yeux

Dans une production quasi-quotidienne, Serge Abslow, citoyen et chroniqueur prolixe livre sans détour et sans langue de bois son regard sur la situation du pays à travers à travers une rubrique qu’il a intitulé « Le billet sarcastique de Serge Abslow ». La rédaction de Dépêches 241 publie in extenso son écriteau sur l’actualité dominée par les pluies diluviennes qui s’abattent sur Libreville avec pour conséquences, des inondations et des éboulements meurtriers.

Le débat Missélé Eb’aa: une digue a sauté

Pour le commun des mortels, une interview d’Hervé Patrick Opiangah dit HPO, dans le quotidien national l’Union, peut ne pas signifier grand-chose. Tellement l’homme est chargé de diverses casquettes. En effet, sur la scène nationale, HPO fait partir des acteurs politiques très actifs. Il préside l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS),un parti politique membre de la majorité présidentielle. C’est ce parti politique qui, pour la présidentielle d’août 2016, avait assuré la caution demandée par la loi au candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG). C’est dire tout l’attachement de HPO à l’ambition politique d’Ali Bongo Ondimba et au développement du Gabon.

La diversion permanente: Les TP avaient-ils un budget pour leur action ?

Les annonces du Premier Ministre qui font suite au mécontentement du Président de la République sur la modestie des résultats du gouvernement relèvent d’une manœuvre de diversion. L’une des mesures-phares de ces annonces, la suppression du ministère des Travaux Publics, illustre parfaitement cette manœuvre d’évitement destinée à désigner un bouc émissaire à l’échec des politiques décidées.

Célébration des 62 ans d’indépendance: l’état de la Nation vu par Raymond Ndong Sima

Dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux, l’ancien premier ministre d’Ali Bongo Ondimba a livré sa lecture de l’état de la Nation à l’heure où le Gabon commémore les 62 ans de son accession à l’indépendance. Pour Raymond Ndong Sima, le Gabon sombre dans une crise sans précédent qui n’épargne aucun secteur. De l’économie à l’emploi en passant par les infrastructures, la couverture maladie y compris la santé. Le natif d’Oyem dépeint une réalité qui contraste avec le discours aux relents d’auto-satisfaction tenu par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Gabon: De la banalité du mal

Plutôt d’une autre notoriété publique, l’ancien élève de l’École nationale d’administration de France (ENA) et de l’Institut de l’Économie et des Finances (IEF) Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dresse ici un parallèle historique entre le procès d’Adolf Eichmann, ancien dignitaire nazi artisan de la ‘’Solution finale’’ contre les juifs d’Europe, et la vague de procès actuels des membres de l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev). Tous, Nazis et Ajeviens, ont été l’incapacité à entendre l’impératif catégorique et ne sont jamais sortis de la légalité. Comment en sont-ils donc arrivés là ? Retour sur le procès du Régime à travers des hommes s’étant mis à son service et sans lesquels il serait tombé.

Hyacinthe Mba Allogho: Panthères ça suffit !

Dans cette tribune relative au fiasco autour du voyage en RDC des joueurs de la sélection nationale les Panthères du Gabon dont la vie a été mise en danger par l’incurie et la négligence de la tutelle, Hyacinthe Marcel M’ba Allogho, journaliste prolixe, avec des mots forts et un soupçons de lassitude pointe la gravité de la situation vécue par les coéquipiers de Bruno Ecuele Manga. Une situation qui porte la responsabilité d’un seul homme, Franck Nguema, vomi par les joueurs et par une partie de l’opinion au regard de l’incompétence dont il fait montre depuis sa nomination à la tête du département du sport.

Vacance du pouvoir: La petite leçon des choses

L’affaire a été mal embarquée par les radicaux du régime depuis le début, en 2018, pour deux raisons. La première est qu’en lieu et place d’un AVC, la communication présidentielle avait annoncé une fatigue légère. La deuxième est la fabuleuse interprétation de l’article 13 de la Constitution par les juges constitutionnels qui avaient inventé un vide juridique les ayant autorisés à fabriquer « l’indisponibilité temporaire » pour échapper à l’évidente vacance du pouvoir qu’imposait l’état de santé de Monsieur Ali Bongo Ondimba