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Au cours d’une réunion qui s’est tenue le 9 janvier dernier, Lambert Noël Matha avait prié l’opposition de produire une liste de 4 membres pour la constitution du Comité ad hoc et de 5 membres pour le collège spéciale, les deux entités chargée d’organiser le renouvellement du bureau du Centre gabonais des élections. Seul hic, près d’un mois plus tard, en raison de leurs guéguerres intestines, les responsables politiques de l’opposition ne sont pas parvenus à produire des listes consensuelles.
Depuis quelques jours, l’actualité nationale est marquée par une succession d’assassinats, tentatives d’enlèvements et autres disparitions. De quoi susciter un début de psychose dans l’opinion publique, qui attend une réaction ferme du ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, dont l’une des prérogatives en qualité de patron de la police, est d’assurer la sécurité des personnes et des biens.
En prévision du renouvellement du bureau du Centre gabonais des élections, le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha invite tous les partis politiques à une réunion qui aura lieu le 16 janvier prochain. C’est en substance l’information contenue dans courrier dont la Rédaction de Dépêches 241 a reçu copie.
C’est par le biais d’une communiqué de presse rendu public dans la nuit du 13 avril et parvenu à la rédaction de Dépêches 241 que le ministère de l’intérieur a annoncé avoir instruit la police pour retrouver le taximan auteur des violences sur une femme dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.
La France vient une nouvelle fois d’équiper la police scientifique et technique du Gabon d’un important de matériel ”Hi tech” après celui reçu l’année dernière. C’est le ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Matha qui a réceptionné cette dotation le 03 février dernier au Commandement en Chef des Forces de Police nationale, des mains du diplomate français Alexis Lamek.
Saisie le 13 décembre 2021 dernier par une requête en annulation des mesures gouvernementales issue de l’arrêté n°559/PM du 25 novembre prises par l’Etat et introduite par la plateforme du Copil Citoyen, la Cour Constitutionnelle vient de se prononcer en faveur de la société civile en déboutant le gouvernement et en annulant toutes les mesures gouvernementales présentes dans l’arrêté querellé qui avait fait l’objet de la conférence gouvernementale du 13 décembre dernier.
Notre société est plus que jamais une société de violence et d’hypocrisie. Et cela n’a rien d’un jugement maladroit ni partisan. Tout au contraire, l’observation de la réalité oblige à le penser.
L’opacité qui caractérise la gestion des fonds alloués au Gabon pour lutter contre la covid-19, n’est pas de nature à plaire au Fonds monétaire International (FMI). Raison pour laquelle, au terme d’une mission de six jours dans la capitale gabonaise Libreville, la délégation conduite par Boileau Loko, a invité les autorités gabonaises à publier dans l’urgence un rapport d’audit des dépenses liées à la pandémie de Covid-19.
La propagation rapide du virus de la COVID-19 à l’échelle planétaire, et celle des multiples variants qui en ont résulté a permis à chaque Nation d’éprouver la capacité à gouverner de ses dirigeants. Et le moins qu’on puisse dire des nôtres, en rapport avec la lutte contre cette pandémie, c’est qu’ils ont fait le choix d’un mode de gestion peu original, puisqu’ils se sont contentés d’un pâle mimétisme.
C’est par le biais d’une requête parvenue à la rédaction de Dépêches 241 que le Copil Citoyen, une plateforme de la Société civile, a introduit auprès de la Cour Constitutionnelle, le 13 décembre 2021 un requête portant déclaration d’annulation des mesures gouvernementales prises par l’Etat par un arrêté le 25 novembre dernier dans le cadre de la riposte contre la Covid-19.
