Casques Bleu Gabonais: Moussa Adamo dépêche des enquêteurs en Centrafrique pour faire la lumière sur les accusations

On en saura un peu plus sur la teneur des accusations des service de contrôles des Nations unies à l’encontre des soldats gabonais ©DR

C’est par le biais d’un communiqué du porte-parole du ministère de la Défense lu sur l’ antenne de la télévision nationale que Michael Moussa Adamo a annoncé avoir dépêché des enquêteurs en Centrafrique pour faire la lumière sur les accusations particulièrement graves dont font l’objet des casques bleus gabonais. Ces derniers ont récemment été accusés d’exploitation et d’abus sexuels dans le cadre de leur mission pour la Minusca à Bangui. 

C’est en tout une dizaine d’enquêteurs qui ont la route pour rallier Bangui ce dimanche avec pour mission simple, délier le vrai du faux des accusations dont font l’objet les quatre cent cinquante Casques Bleu envoyés à Banguie la capitale admonistrative de la Centrafrique  dans le cadre de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). 

La délégation gabonaise qui a quitté Libreville ce dimanche est conduite par l’amiral Gabriel Mali Odjoua, Secrétaire général adjoint du ministère de la Défense nationale. Ce dernier en compagnie de ses équipes vont rallier les différents sites sous la responsabilité du contingent des casques Bleus Gabonais. 

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Soucieux d’effectuer les investigations de façon transparente et de situer les responsabilités de façon claire et sans équivoque,  l’Etat gabonais a décidé de la mener conjointement avec le bureau de service de contrôles des Nations unies. C’est en cette occurrence que la commission d’enquête sera supervisée par le général d’armée aérienne, Jean Félix Akaga, ancien commandant de la Force multinationale de l’Afrique centrale (FOMAC), enquêteur national. 

A noter que Libreville qui est engagé dans le conflit inter-centrafricain depuis plus de deux décennies avait mis à disposition de la force de la MINUSCA un peu plus de 440 soldats. Avant par le biais d’un communiqué de l’ONU, accusant les soldats gabonais d’abus et d’exploitation sexuels, le Gabon avait perdu dans ce conflit 9 de ses fils tombés sur le sol centrafricain durant cette longue participation à la consolidation de la paix. 

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