Dérives autoritaires: l’Union nationale menace d’ester en justice, auteurs et commanditaires

L’Union Nationale se dit prête à saisir les juridictions en raison de L’arrestation de Fortuné Edou Essono et de l’activiste Eric Otsetse ©DR

Libreville, le 13 décembre 2021 (Dépêches 241). L’Union nationale, principal parti de l’opposition, se félicite de la libération de son militant Fortuné Edou Essono et de l’activiste Eric Otsetse, et menace dans le même temps, d’ester en justice, quiconque sera tenue responsable de dérives et provocations contre le peuple gabonais. 

Après avoir dénoncé l’arrestation de son militant Fortuné Edou Essono et de l’activiste Eric Otsetse, l’Union nationale, parti politique de l’opposition, se félicite de leur libération, non sans condamner les actes de provocations et de dérives que subit le peuple gabonais. Précisant dans le même temps, d’ester en justice, auteurs de ces agissements.

En effet, de l’avis des cadres de l’UN,  Fortuné Edou Essono et Eric Otsetse avaient été mis aux arrêts en raison de leur activisme sur les réseaux sociaux. Ces derniers s’étaient engagés depuis quelques semaines, dans une dénonciation des malversations financières supposées au sein du Conseil Islamique du Gabon.  De ce fait, dans un communiqué rendu public ce 10 décembre, le parti politique présidé par Paulette Missambo qui dit avoir atteint son point de saturation, n’entend plus laisser impunis ces actes de barbarie maquillés en intervention de l’Etat.  

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« L’union nationale prend donc à témoin la Nation et les communautés internationales des provocations et dérives de plus en plus offensantes et liberticides que subit le peuple gabonais. Elle donnera donc désormais une suite judiciaire à de tels actes et estera leur responsable, quels qu’ils soient, devant les juridictions compétentes tant au plan national qu’international », a-t-on pu lire.  

Rappelons que Fortuné Edou Essono, et Eric Otsetse, avaient été enlevés le 08 décembre 2021 par des agents répondant aux ordres des services spéciaux de la présidence de la République, avant d’être conduit dans les geôles de la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (B2) où ils ont été entendus, puis libérés 24 heures plus tard. 

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