Libreville, le 11 avril 2022 – ( Dépêches 241). C’est entre autres les objets saisis au sein même de la prison centrale de Libreville après une opération de fouille inopinée initiée le 31 mars dernier par les services compétents. Une saisine et des découvertes qui remettent au goût du jour, la question de la présence des drogues, portables et autres objets divers dans un établissement pénitentiaire où ils sont tous proscrits.
Une descente par les autorités judiciaires et carcérales fin mars derniers à la prison centrale de Libreville a débouché sur le saisie de plusieurs substances et objets, certains interdits dans la société mais plus encore en un milieu carcéral. C’est notamment le cas des drogues douces saisies en plus de 500 portables ou encore de l’alcool.
Une situation incompréhensible qui fait clairement présumer des faits de complicité au sein même de la prison centrale auxquels on ne saurait dissocier les agents pénitencier qui pourraient être de connivence avec les détenus pour faire passer ces substances et objets illicites. Une réalité que le ministère de la justice n’écarte pas dans la mesure où elle prévoit des poursuites judiciaires. « Selon la nature des produits, les poursuites judiciaires peuvent être engagées, à condition cependant d’en connaître les véritables détenteurs, leur fournisseurs et les personnes qui en facilitent l’intrusion au pénitencier de Gros-Bouquet », a rapporté L’Union du 9 avril.
Une réalité de plus en plus effective au sein de la prison centrale qui commande que soit mis en place de réels mécanismes pour mettre un terme à ces pratiques qui permettent l’intrusion au sein de la prison de tous ces objets et substances prohibés. Une promesse pourtant faite par Erlyne Antonela Ndembet en 2021 mais qui tarde à se matérialiser. « L’objectif de la fouille de la prison centrale de Libreville consiste à essayer de juguler toute sorte de trafic qui se développe dans le milieu carcéral », avait-elle déclaré.
