Transport Urbain: Trans’Urb pourrait mettre fin au bus «Ngori» et faire payer les passagers

La compagnie de transport Trans’Urb pourrait désormais faire payer les passagers ©DR

Libreville, le 25 mai 2022 – (Dépêches 241). La société Trans Urb  va-t-elle au final faire payer  ses passagers ? Cette option est en tout cas sur la table du directoire de cette société de transport qui ne reçoit plus qu’au compte goutte la subvention de l’État. Une irrégularité qui a des conséquences désastreuses sur la gestion globale de l’entreprise selon son Directeur général. 

La fin du « Bus Ngori », pour dire prosaïquement la fin de la gratuité des transports publics, Transurb y songe fortement. Pour sa survie, la société Trans’urb n’aurait plus d’autre issue que celle de faire payer les passagers qui empruntent les bus. En effet, l’entreprise entrée en exploitation en avril 2022 pour faciliter la mobilité des citoyens au début de la pandémie du Covid-19 dans notre pays, fait face à des tensions financières. 

Les raisons, un État qui comme d’ordinaire peine à tenir ses promesses,  notamment celle liée au versement de sa subvention de 25 milliards FCFA à cette entreprise qui a déjà  transporté près de 2 millions de passagers gratuitement depuis  2 ans. Une situation qui a conduit le 20 mai dernier, le directeur général de Trans’urb, Joël Lehmann Sandoungout, à faire part au ministre des Transports Brice Constant Paillat, des difficultés que rencontre cette société étatique lors d’une séance de travail à son siège à Libreville.

« Nous observons des ralentissements  dans les décaissements pour notre subvention. En effet, l’absence de subvention conséquente a pour impacts directs l’impossibilité d’achat des pièces détachées pour les bus, l’absence de bases techniques adéquates pour une maintenance optimale des engins et pour le renforcement des personnels techniques pour ne citer que ceux-là. Nous savons pouvoir compter sur le gouvernement pour faire le nécessaire afin de pallier cet état de fait », a-t-il déclaré. 

Cela dit, pour assurer le paiement régulier des 500 employés de l’entreprise, et la maintenance de ses 280 bus, Trans’urb n’aurait d’autre choix que celui de faire payer ses passagers.

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