Gabon: 7 forestiers gabonais auraient été interpellés par des militaires congolais à Mabanda

image d’illustration des militaires congolais ©DR

Libreville le 24 septembre 2022 – ( Dépêches 241). Des exploitants forestiers Gabonais auraient été interpellés par des militaires congolais à Mabanda une région frontalière avec le Congo. C’est du moins ce que nous apprend notre confrère Kongossa News. Une situation qui intervient quelques jours seulement après l’expédition punitive d’Hubert Ella Ekogha et ses hommes à Bakoumba dans le Haut-Ogooué. 

Plusieurs exploitants gabonais, sept au total ont été interpellés par des militaires congolais dans une exploitation à Mabanda. C’est ce que nous révèle un média confrère cité précédemment. « Selon une source digne de foi, sept (7) exploitants forestiers gabonais ont été interpellés par une unité de l’armée congolaise, à Mabanda, dans la Nyanga », a-t-on pu lire dans Kongossa News

Dès l’arrivée sur les lieux, les congolais auraient sommé les exploitants gabonais de les suivre car « ils reprochent aux forestiers gabonais d’exploiter dans une forêt qui serait la propriété du Congo » poursuit le média. Dans le même « les 7 gabonais se sont vus conduire manu militari, alors qu’ils détenaient pourtant des permis gabonais, leur donnant tous les droits d’exercer leur activité », ajoute t-il. 

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A noter que cette interpellation des Gabonais par des congolais intervient une semaine après la descente de l’unité spéciale des eco-gardes conduite par le Directeur Technique national des Parcs nationaux Hubert Ella Ekogha, laquelle a ouvert le feu sur des exploitants illégaux congolais faisant 3 blessés graves. De là à se poser la question de savoir si cette interpellation n’est pas une réponse masquée à la bavure de Hubert Ella Ekogha et ses hommes dans la région de Bakoumba. 

Après la détention illégale de plusieurs gendarmes gabonais dont un officier supérieur, voilà que des exploitants gabonais font l’objet d’une interpellation par des militaires congolais. Toute chose qui pourrait crédibiliser l’idée de tensions manifestes entre le Gabon et le Congo.

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