Présidentielles 2023: Ossouka Raponda se dit prête à soutenir la candidature d’Ali Bongo Ondimba

Ali Bongo aura le soutien de son Premier ministre ©DR

Libreville, le 09 novembre 2023-(Dépêches 241). Alors qu’Ali Bongo, au pouvoir depuis 2009, ne  fait plus mystère de sa volonté de briguer un 3è mandat, il vient de recevoir le soutien de son Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. Cette dernière invite dans le même temps, les opposants d’infortunes  à saisir la main tendue du chef de l’État.

À moins de dix mois de l’élection présidentielle au Gabon, l’heure n’est plus à la tergiversation. Bien que  le président sortant  Ali Bongo Ondimba ne soit pas encore officiellement candidat à sa propre succession, il vient de recevoir le soutien de son Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. Dans une récente interview accordée à Jeune Afrique, la «Reine des Mpongwe» s’est dit prête à soutenir la candidature du fils d’Omar Bongo. « Je l’ai déjà dit publiquement : je souhaite qu’il soit candidat. Et s’il l’est, je soutiendrai comme je l’ai toujours fait. Quelle forme ce soutien prendrait-il ? Nous verrons le moment venu. Ce qui est sûr, c’est qu’il sera total et sans faille », a-t-on pu lire.

Confidence pour confidence, Jeune Afrique rapporte que l’ancienne Maire de Libreville qui fêtera ses 60 ans en 2023, est pressentie pour prendre la direction de la campagne présidentielle d’Ali Bongo si ce dernier, qui s’accroche compulsivement au pouvoir, accepte finalement de briguer un 3e mandat. Car pour Ossouka Raponda, Ali Bongo est le candidat idéal. Ce d’autant que l’opposition « peine à se renouveler et à incarner une alternative crédible », croit-elle. 

Occasion pour la locataire de la Primature d’appeler les opposants d’infortunes à se mettre à l’abri de la peur et du besoin chez Ali Bongo. « L’ostracisme ne fait pas partie de notre logiciel. Ce qui compte, c’est le Gabon. Le président Ali Bongo insiste là-dessus. Toute personne qui désire nous rejoindre pour construire le pays est la bienvenue. En politique, il ne faut pas être sectaire. Au contraire, il faut rassembler », a-t-elle ajouté.

Le moins que l’on puisse dire, est que Ali Bongo, au pouvoir depuis 2009 et quelque peu fragilisé par la maladie, va devoir s’entourer des hommes et des femmes capables de défendre 14 ans de magistère, dont les résultats sont à n’en point douter faméliques.

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