Réponse à Télesphore Obame Ngomo : « Le débat de Missélé eba’a – gare aux signes annonciateurs »

Steeve Nzegho Dieko Sg du PDG à gauche et Télesphore Obame Ngomo président de l’Opam à droite  © Dépêches 241

Libreville le 5 avril 2023 (Dépêches 241). En manque d’inspiration, Télesphore Obame Ngomo s’est servi du naufrage ″Esther Miracle″ qui a laissé de nombreuses familles gabonaises en deuil, pour asseoir son article qui laisse présager le même naufrage, le même sort au Parti Démocratique Gabonais si Steeve Nzegho Dieko ne quitte pas le navire du P.D.G bien avant la tenue des élections générales et présidentielles. 

Son article, qu’il a construit autour du conditionnel, temps irréel par excellence, est une avalanche d’injures, de coups de triques ou de coups d’épée à l’endroit du Secrétaire Général qu’il qualifie sans aucune probité morale et intellectuelle d’ « incompétent », d’ « intriguant », d’ « illégitime », d’ « imposteur » et d’ « inexpérimenté ». Télesphore doit se cacher le front de honte pour avoir pris comme référant le tragique événement que vient de traverser le peuple Gabonais pour l’appliquer au Parti Démocratique Gabonais. C’est ce qu’il appelle de tous ses vœux des « signes annonciateurs ». Quel type d’homme est cet écrivassier ? Un homme sans cœur, un monstre froid qui ne se réjouit que du malheur de ses semblables. Son humour noir mérite d’être tiré au clair pour percevoir ses funestes plans machiavéliques qui se cachent derrière ce pseudo-journaliste, à la solde certainement de quelques hommes politiques véreux, déjà identifiés qui font de lui son gagne-pain et qui sont réfractaires au dynamisme, au changement, à l’ordre et à la discipline impulsés par Steeve Nzegho Dieko depuis qu’il est à la tête du Parti Démocratique Gabonais.  

Écrivassier de première heure 

Le propos introductif de l’article de Télesphore laisse voir, à première vue, une faute élémentaire que ne pourra commettre un élève moyen des écoles primaires : « un des drames les plus tragiques de son histoire ». Soit un événement est dramatique, soit il est tragique ; et non les deux. Cette faute aux yeux d’un lecteur averti montre des insuffisances sur la pratique de la langue française tant du point de vue sémantique que logique. L’auteur en question doit bien s’imprégner de la connaissance et du maniement de la langue française avant toute écriture. On ne sait s’il fréquente encore des livres de grammaire qui pourront l’aider à construire des phrases sensées et dignes d’intérêt au lieu de sombrer dans l’air de suffisance qui le caractérise tant. 

Sa plume est d’un bas niveau, allais-je dire, d’un bas étage puisqu’il n’a construit son texte ou presque que sur le conditionnel. L’emploi abondant des verbes au « conditionnel » et des « si » sous-entend que ce pseudo-journaliste en mal de reconnaissance politique se perd dans des conjectures et non dans l’analyse objective des faits, sans parti pris comme savent mieux le faire des journalistes rompus à la tâche. Auréoler son article de tels emplois, c’est tomber dans le charlatanisme, dans la mesquinerie, juste pour impressionner l’opinion qu’il est la clé des songes pour tous ceux qui veulent boire à sa source ; une source boueuse qui fait couler de la nausée, de la répulsion, de la haine et de la violence. 

Prophète des Temps Modernes

L’article de Télesphore sonne le glas du P.D.G au cas où son Secrétaire Général serait encore maintenu. Cette phrase déclarative à l’allure prophétique : « Le profil du Secrétaire général du Parti a tout d’un boulet qui pourrait faire couler le pouvoir d’Ali Bongo Ondimba dans moins de six mois s’il n’est pas mis rapidement hors d’état de nuire ». Ce seul propos fait de l’auteur un prophète, un devin, un charlatan puisqu’il sait lire l’avenir, les signes du temps. Je n’avais jamais pensé qu’un journaliste pouvait se substituer à un prophète. Quel cauchemar, quelle outrecuidance ! Télesphore est-il normal ? Ne souffre-t-il pas de psychose ? N’a-t-il pas perdu le bon sens pour écrire de telles inepties, de telles insanités et donner des injonctions au Distingué Camarade Président Ali Bongo Ondimba de faire dégringoler Steeve Nzegho Dieko de son piédestal ? C’est donc par hasard et non par mérite et compétence que le Président de la République a porté son choix sur lui, puisqu’il ne le connaissait pas avant sa nomination aux prestigieuses fonctions de Secrétaire Général comme le clame haut et fort ce cabotin. 

Même si Ali Bongo Ondimba est diminué physiquement, il a toutes ses facultés mentales et intellectuelles ; il garde toute sa lucidité. Il est conscient que le choix qu’il a porté sur Steeve Nzegho, le 9 mars 2022 est salutaire pour son parti. Il le voit à l’œuvre depuis sa nomination. Si ce n’était pas le cas, il ne devait en aucun cas le reconduire à ce poste lors du 12Congrès ordinaire du Parti Démocratique Gabonais. Cette reconduction est le fruit du travail intense mené par ce jeune homme dynamique qui, depuis un an, a fait ses preuves au sein du Parti Démocratique Gabonais. Pour tous ceux qui sont amoureux de la Littérature Française, Pierre Corneille, auteur du Cid, fait dire à Rodrigue ceci : « Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». De quelle expérience, de quelle immaturité Télesphore parle-t-il lorsque les faits sont patents. 

Steeve Nzegho Dieko est pour l’heure celui à qui le Distingué Camarade a confié son parti pour le mener à bon port ; il est pour l’instant le seul commandant de bord, empreint de sagesse et de science qui peut conduire le navire du P.D.G sans naufrage comme Ulysse avait regagné Ithaque. Laissons donc le Secrétaire Général aller jusqu’au bout de sa mission, n’entrave pas sa marche par la haine, la médisance et la calomnie valeurs dont certains se réclament pour torpiller les actions de ce quadragénaire : « Wait and see » ; n’allez pas vite en besogne. Laissons le temps au temps pour mieux apprécier l’œuvre de Steeve Nzegho Dieko, déjà entamée. Pour l’heure, son parcours est sans faute. 

Eloge de la violence et de la division

Jean-Paul Sartre avait dit que les mots sont des pistolets chargés. Les mots qui jalonnent le texte de Télesphore Obame Ngomo sont colorés de violence et de division. L’auteur n’éprouve aucune gêne lorsqu’il demande à Steeve Nzegho Dieko s’il est capable de résister à toute forme de violence lors d’une quelconque élection tumultueuse. Prenons-lui aux mots : « (…) Steeve Nzegho Dieko a-t-il déjà été confronté à la violence symbolique, et parfois même physique, stimulée par une élection tumultueuse ? ». Ce genre de propos est une incitation à la violence. Pour Télesphore, le Secrétaire général du Parti Démocratique Gabonais, ne peut prétendre prendre le gouvernail du  P.D.G que s’il a été, au préalable, confronté aux scènes de violence et desquelles il est sorti victorieux. C’est en ce sens précis qu’on lui décernera le prix Nobel ou le brevet d’humanité au sein de l’appareil étatique, lié sans doute à sa bravoure en temps de Guerre et non en temps de Paix. 

Si cette voie est unique et la mieux indiquée par Télesphore, pour gravir les marches du pouvoir, Steeve Nzegho Dieko et le peuple Gabonais s’en écarteront au profit de celle du dialogue et de la concertation. Ce peuple, épris de paix et d’unité, ne tombera pas dans les mailles des instigateurs d’une violence inouïe et d’une politique d’exclusion, de la division à l’égard de l’autre pour la simple appartenance à une ethnie minoritaire. Le journaliste-prophète le souligne fort bien : « (…) qu’elle serait la masse élective, par l’ethnie ou le clan, qui pourrait servir de caution à Steeve Nzegho Dieko ? ». Il s’empresse de répondre à son interrogation : « Appartenant à une minorité plus qu’insignifiante dans le pays, ce dernier ne dispose pas du tout du poids nécessaire pouvant faire avancer le bateau PDG ou affronter les vagues impressionnantes en temps de haute mer ». Est-ce un motif valable ou une raison suffisante d’exclure quelqu’un de la sphère politique parce qu’on appartient à un groupe socio-linguistique minoritaire ? 

Steeve Nzegho Dieko n’a jamais dit qu’il était l’homme d’un clan, d’une ethnie ou d’une province pour faire élire le Distingué Camarade Président Ali Bongo Ondimba. Il compte plutôt sur les Gabonais pour accomplir cette tâche, cette mission que lui a confiée le chef suprême du Parti Démocratique Gabonais. Dans tous ses discours, lors de la rentrée politique, Steeve Nzegho Dieko a prôné la réconciliation, l’amour et l’unité entre fils et filles de ce pays. Il faut aussi ajouter que sa nomination à la tête du Parti Démocratique Gabonais tient absolument à la politique de l’égalité des chances instruite par le Président de la République. On peut toutefois noter avec regrets et méfiance que Télesphore Obame Ngomo est le journaliste par lequel le scandale peut arriver. Sa plume vise à une incitation à la désunion du peuple gabonais, à sa déstructuration au seul motif qu’il trace une ligne de démarcation entre ethnie minoritaire et ethnie majoritaire qui seule, peut conforter le pouvoir d’Ali Bongo Ondimba : « Une éventuelle alliance Fang-Nzebi ou un profil s’y apparentant pourrait être dangereux pour le pouvoir d’Ali Bongo Ondimba ». 

Il ajoute : « Les teke, une minorité, associés aux kota, une autre minorité, ne peuvent aller très loin surtout que les obamba semblent payer le prix fort avec des fils en prison, des pères en exil et des enfants maltraités dans les arcanes du pouvoir. Les myéné n’offriront jamais le parapluie à l’enfant de l’autre quand Barro Chambrier est encore exposé aux grandes pluies tropicales de chez nous ». De tels propos sont incendiaires venant d’un compatriote. Au peuple gabonais d’en mesurer la portée, les enjeux et les conséquences. Si l’ethnie est la base référentielle d’une élection générale ou présidentielle, comment compte faire Eloi Nzondo pour faire élire le Distingué Camarade Président, une fois porté à la tête de la direction du Parti, poste qu’il convoite avec une extrême avidité, lui qui appartient à un groupe ethno-linguistique minoritaire, tout comme Steeve Nzegho Dieko ? Cette question aurait pu aiguiser la réflexion de Télesphore, lui qui se fait l’avocat d’Eloi Nzondo pour avoir été suspendu de son poste par la Commission permanente de Discipline et non par le Secrétaire général. La même sanction aurait pu être infligée à Biesnade Biboutou Mbendjele de Bakoumba et non à Wassangoye de Moanda si ses propos avaient été jugés scandaleux par la même Commission permanente de Discipline. Monsieur le journaliste, un conseil : renseignez-vous avant d’écrire si tant est que vous êtes journaliste d’investigation. 

Enigme de l’Être

Nous ne connaissons pas l’homme, ni son parcours intellectuel, ni l’école de journalisme où il a été formé. Mais à travers son article, il est commode de découvrir sa véritable nature en nous servant des leçons de la psychanalyse freudienne et lacanienne. C’est l’homme où l’intrigue et le style sont accommodés au poivre de Cayenne. Télesphore voudrait bien sortir du journalisme pour entrer en politique, pour savourer les fruits du pouvoir ; mais la chance ne lui sourit pas malgré son tintamarre qui date de lustres à travers presse écrite et presse parlée ; aucun signe prometteur ne lui est favorable. 

Obame Ngomo est devenu et demeure journaliste malgré lui comme Sganarelle devient médecin malgré lui. Notre article vise à protester contre les vilenies de certains chevaliers d’industrie, qui se faufilent dans la presse, titubent dans les ruisseaux pour éclabousser les honnêtes gens qu’ils rencontrent, et cherchent à maculer tous les passants. Telle est l’image que se donne Télesphore Obame Ngomo. Un écrivassier de trottoirs qui vit de scandales, de pots de vin et d’autres choses encore. Son journalisme est une tribune ou le mal est libre et le bien étouffé, où l’attaque est triomphante et la défense annulée, nous n’avons d’autre moyen que de dévoiler ce parasite qui déshonore la presse. Tous ceux qui écrivent dans nos grands ou nos petits journaux ne sont pas journalistes et parmi ces derniers, nous distinguons les écrivains de mérite des cabotins de la petite presse comme Télesphore dont l’ambition est de nuire au lieu d’analyser les faits de manière objective, dépouillés de toute influence venant de l’extérieur, de ceux qui sont contre le progrès. 

Un vrai journaliste fait entendre la voix d’une conscience honnête, d’une intelligence éclairée par l’étude et d’une âme vraiment patriotique. Ces journalistes inspirent le respect, on se découvre devant eux ; ils ne pèchent ni au ridicule ni à la critique stérile. Ils sont par contre dans le journalisme ce que les grands articles dramatiques sont au cabotin. Tout au moins, je reconnais que la carrière des Lettres et celle du journalisme sont assez exploitées par des chevaliers d’industrie qui sortent on ne sait d’où et vivent joyeusement par le chantage ou le scandale. Télesphore, en homme averti, n’aurait pas pu succomber à cette tentation. Mon article est destiné à propager cette distinction de l’ivraie du bon grain, trop mélangés dans le journalisme comme le confond lamentablement l’auteur de « Missélé eba’a. 

Steeve Nzegho Dieko : l’homme et l’œuvre

Tant réclamé par notre journaliste, pourtant journaliste d’investigation, le profil de Steeve Nzegho Dieko aurait pu être esquissé par celui-ci, même en partie que de l’ignorer. Steeve Nzegho Dieko est titulaire d’un Bachelor en Sciences politiques (Université de Laval/Canada), d’un Master en Relations Internationales (Université Métropolitaine de Londres/Grande Bretagne), d’un PhD en Sciences politiques (Université américaine de Londres). Recruté à l’Institut de Recherche en Sciences Humaines (IRSH) comme chercheur au département des Sciences politiques, Steeve Nzegho Dieko est actuellement chargé de Recherche (CAMES) et enseignant-chercheur au département des Sciences politiques à l’Université Omar Bongo (U.O.B). Il est auteur de plusieurs publications scientifiques et prend part à des colloques internationaux. 

Sur le plan administratif et politique, il a occupé tour à tour les postes suivants : Président du Conseil d’Administration (P.C.A) à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), Conseiller des Relations Publiques au compte Refinancement de l’Habitat (CRH-Gabon), Conseiller politique du Ministre de l’Intérieur, Conseiller du Ministre de l’Enseignement Supérieur, Directeur Adjoint du Centre d’Etudes Politiques (de 2013 à 2017). Depuis mars 2021, il est Sénateur de la province de l’Ogooué-Ivindo et 4e Vice-président du Sénat. Mais il n’y a jamais d’homme sans l’œuvre. Entendons ici par l’œuvre, son bilan depuis sa nomination à la tête de la direction du P.D.G. 

Steeve Nzegho Dieko a posé un acte philanthropique et altruiste au sein du Parti Démocratique Gabonais en récompensant financièrement les camarades du parti, atteints par la limite d’âge qui ont servi avec loyauté et dignité ledit Parti. Il a également remis à neuf, le visage de l’immeuble du siège du Parti Démocratique Gabonais de Louis en le dotant d’une bibliothèque et bientôt d’une unité de soins de santé et d’un service médical. Autre fait marquant : Steeve Nzegho Dieko est entré dans les annales du P.D.G, seul Secrétaire Général à avoir sillonné le Gabon profond par voie terrestre pendant la rentrée politique pour s’enquérir et  toucher du doigt les réalités socio-politiques auxquelles sont confrontées au quotidien les populations gabonaises. On l’a encore vu à l’œuvre lors des législatives partielles pour soutenir avec énergie les candidats du P.D.G, qui ont obtenu deux sièges sur trois dans les bastions jadis de l’opposition.

Tout récemment, il a créé un nouveau concept, « Le Rendez-vous du Citoyen avec Ali Bongo Ondimba » qui est une politique de proximité visant davantage à être à l’écoute des compatriotes de toute couche sociale. Son discours a porté des échos : certains hommes politiques, issus des rangs de l’opposition, ont regagné le P.D.G. Que demander de plus à Steeve Nzegho Dieko, un an jour pour jour à la tête du Parti Démocratique Gabonais ? Son bilan mérite des acclamations, même si aucune œuvre humaine n’est parfaite. 

Journaliste ordurier, qui aime les vilains mots comme certains gens aiment des mauvaises odeurs, Télesphore Obame Ngomo est passible de prison pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs pour avoir distillé au fil des pages de son article des propos discourtois et infamants contre le Secrétaire Général du Parti Démocratique Gabonais et contre le Président de la République, son Excellence Ali Bongo Ondimba puisqu’il remet en cause et de manière systématique, sans preuves convaincantes, la nomination de Steeve Nzegho Dieko à la tête de son parti. Pire encore, il a propagé dans son article une incitation à la désunion du peuple gabonais sur fond de clivages ethniques  en écrivant de manière subreptice que le chef de l’Etat ne sera pas élu du seul fait que son Secrétaire Général appartient à un groupe ethno-linguistique minoritaire dont la base électorale est insignifiante. De tels propos sont blâmables et condamnables lorsqu’on veut réduire la Nation gabonaise qui pourtant, constitue un bloc, à de telles disparités. Aux lecteurs d’en juger ! Pour tout dire, Télesphore a tissé son article sur le mensonge et la fausse propagande, en vue d’annihiler tout effort d’une politique effective de collaboration pour le maintien de la paix et de l’unité impulsée par Ali Bongo Ondimba. Voilà ce qu’on peut retenir de l’article de Télesphore : « Le Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien ». 

Quant à Steeve Nzegho Dieko, il n’est pas seul. Il a un vaste empire derrière lui : la Nation gabonaise sur qui il compte pour faire élire le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba en 2023.  

Pr Prosper Mérimée BABATA, Docteur en Lettre Modernes – Diaspora Gabonaise

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