Gabon: le silence de Bilie-By-Nze face aux accusations de crime rituels formulées contre un membre de son gouvernement

Le premier ministre est pour l’heure silencieux sur les accusations graves formulées contre Jean Norbet Diramba © montage Dépêches 241

Libreville, le 24 mai 2023 – (Dépêches 241). Présumé innocent certes, le ministre du tourisme Jean Norbert Diramba fait l’objet des accusations de crimes rituels par Pierre Claver Manganga Moussavou. Le mis en cause qui n’a jamais fait de démenti, demeure étrangement silencieux, tout comme le chef du gouvernement, le volubile Alain Claude Bilie-By-Nze.

L’actuel ministre du Tourisme, Jean Norbert Diramba, a, récemment fait l’objet d’accusations d’une extrême gravité. Il a été nommément cité par l’opposant Pierre Claver Maganga Moussavou parmi les commanditaires des crimes rituels perpétrés dans la ville de Mouila. 

« Aujourd’hui j’apprends que les crimes rituels ont recommencé. On sait ceux qui sont à la tête de ces crimes. Je dis à Jean Norbert Diramba de cesser les crimes rituels. Je dis à Alfred Nziengui Madoungou de cesser les crimes rituels » déclarait l’ancien maire de Mouila lors de son meeting organisé au gymnase de la ville.

Motus et bouche cousue, le volubile chef du Gouvernement, Alain Claude Bilie-By-Nze, ne s’est jamais prononcé sur ces accusations qui devraient logiquement amené Jean Norbert Diramba à se mettre à la disposition de la justice. Tout semble indiquer en effet que le prédateur présumé agirait en toute impunité au mépris flagrant des populations qui réclament que justice soit faite. 

Le moins que l’on puisse dire est que la recrudescence des découvertes macabres à Mouila a  relancé le débat sur les crimes rituels. Le gouvernement et la justice gabonaise sont restés silencieux. Ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes à l’approche des échéances électorales, demeure un sujet tabou, timidement réprimé dans notre pays.

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