Nkok: la coopérative des travailleurs de la Zone économique spéciale en grève pour réclamer des meilleures conditions de travail

les employés de la ZES de Nkok en grève © DR

Libreville, le 11 septembre 2023 – (Dépêches 241). Depuis ce matin, la coopérative des travailleurs de la zone économique spéciale de Nkok a lancé un mouvement d’humeur. Les employés exerçant dans les différentes entreprises installées dans le ZESP, réclament de meilleures conditions de travail.

Les travailleurs de la Zone économique spéciale de Nkok sont en colère. C’est la raison pour laquelle, regroupés au sein d’une coopérative, ils ont unanimement décidé ce lundi matin de déserter leurs différentes usines, pour organiser un mouvement d’humeur. Pancartes et banderoles dans les mains, ils ont souhaité faire entendre leur mécontentement à l’opinion publique mais surtout aux nouvelles autorités. 

Globalement, les travailleurs de la Zone économique spéciale qui se disent précarisés, réclament de meilleures conditions de travail. « Nous commençons le travail à 7 heures pile et nous terminons parfois à 19 heures. Ceci pour un salaire journalier de 6500 FCFA. Nous refusons d’être maltraités et nous exigeons de meilleures rémunérations» s’indigne Francine, une jeune dame gréviste. « En totale violation du code du travail, nous avons plus de 8 heures de travail par jour alors que nous sommes payés en monnaie de singe » dénonce pour sa part Jean François. 

Une revendication dont les causes sont en réalité une vérité de palisse. Car les conditions de travail des employés sont connues de tous ou presque comme exécrables et ignominieuses. Les employés gabonais qui exercent la ZES de Nkok sont, semble-t-il, maltraités, humiliés par les chefs d’entreprises étrangers, chinois et indiens pour la plupart, qui ont, en complicité avec l’ancien régime, piétiné les lois gabonaises et la législation du travail. 

A l’heure où les nouvelles autorités en l’occurrence le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), prône l’amélioration des conditions de travail des nationaux, cette affaire devrait interpeller les nouvelles autorités afin de rétablir la dignité de ces travailleurs. 

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