Biens mal acquis: des élus français veulent récupérer les propriétés des Bongos pour en faire des logements sociaux destinés aux habitants de Paris 

La France veut-elle récupérer à son compte des biens achetés avec l’argent du contribuable gabonais © Dépêches 241

Libreville, le 28 septembre 2023 – (Dépêches 241). Les propriétés immobilières du clan Bongo prosaïquement appelées « Bien mal acquis » attisent la convoitise de certains élus français, les Communistes notamment. Le groupe d’élus communiste qui nourrit le rêve de récupérer ces propriétés naguère rebutées par les autorités françaises, pour en faire des logements sociaux afin de lutter contre le déficit de logements de la ville de Paris. Le tout au mépris de la volonté du peuple Gabonais qui a souffert dans sa chair du régime cinquantenaire des Bongos. 

Ali Bongo déchu le 30 août dernier et avec lui la dynastie Bongo Ondimba au pouvoir au Gabon pendant 50 ans, la France, du moins certains élus, ont désormais les « gros yeux » sur les propriétés parisiennes issue des biens supposément mal acquis, saisis par la justice française et recensé à plus de 30 dont plus 20 à Paris par l’ONG Transparency International. 

C’est le cas d’un groupe d’élus Communistes qui souhaitent opportunément que « que l’État les récupère et qu’il les cède à la ville de Paris avec une décote pour transformer ces propriétés en logements à vocation sociale », a indiqué Nicolas Bonnet Oulaldj, président du groupe parlementaire des Communistes. 

Une tentative d’expropriation éhontée et illégale par les élus français 

Ces élus communistes ont porté la proposition du retour de ces propriétés privées dans le giron public français au conseil de Paris. À cet effet, « le groupe communiste entend lutter contre le déficit de logements sociaux qui frappe la capitale. Les 6e, 7e, 8e et 16e arrondissements sont particulièrement exposés à cette problématique » poursuit Nicolas Bonnet Oulaldj. 

Ces derniers, par opportunisme et fourberie justifient leur lubie colonialiste par le fait que les propriétés convoitées sont issues des bien mal acquis. Les communistes s’appuient de ce fait sur un arrêt de la Cour d’appel de Paris datant de 2022. Cette décision de justice atteste que « ces propriétés ont été acquises avec de l’argent issu de détournements de fonds publics et des sommes considérables provenant du délit de corruption des sociétés pétrolières, notamment Elf Aquitaine, aujourd’hui Total Énergies », a-t-on pu lire. 

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