Gabon: attaché à la liberté de la presse, le Palais ordonne la libération des journalistes de GMT 

les journalistes sont libres

Libreville, le  5 octobre 2023 (Dépêches 241). Selon plusieurs sources concordantes, Harold Leckat Directeur de publication de Gabon MediaTime et trois de ses journalistes détenus abusivement dans les geôles de la Direction générale des recherches ont été libérés suite à l’intervention du président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema et du ministre de la Communication, Laurence Ndong. 

Placés en garde à vue hier, au terme d’une audition à la Direction générale des recherches (DGR) après une plainte pour abus de pouvoir du Procureur de la République, André Patrick Roponat, les 4 journalistes du média en ligne Gabon Média Time ont été libérés  aux alentours de minuit. 

Harold Leckat et ses journalistes avaient été convoqués en violation de la loi pour un article dans lequel ils s’interrogeaient sur les saisies supposément irrégulières effectuées au domicile de Ian Ghislain Ngoulou. Il n’en fallait pas plus pour Roponat, au lieu de faire prévaloir son droit de réponse, saisisse la gendarmerie pour museler la presse.

Bien heureusement, parce que attachées à la Liberté de la Presse, les nouvelles autorités de la transition en tête desquelles le président Brice Clotaire Oligui Nguema et la ministre de la Communication Laurence Ndong, sont immédiatement intervenus pour mettre fin à cette infamie. 

C’est en tout cas ce que nous apprend notre confrère Gabonreview. Harold Leckat et les trois reporters n’ont été relâchés qu’aux alentours d’1h30 [00 heure 20 mn en réalité] du matin, après l’intervention personnelle du président de la transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguéma, et du ministre de la Communication, Laurence Ndong, a-t-on pu lire. 

Un désaveu pour André Patrick Roponat qui en plus de s’être vautré dans l’excès de zèle, s’est certainement mis à dos les nouvelles autorités mais surtout la presse. Une presse qui n’a pas oublié que l’actuel procureur de la République fut un « collabo » de l’ancien régime Bongo-PDG-Valentin en ce qu’il a vicié plusieurs procédures en se mettant aux ordres d’une imposture, à travers l’organisation de plusieurs simulacres de procès. 

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