EDITORIAL

Régénération du PDG sous le regard d’Oligui Nguema: « Qui ne dit mots consent ! »

Sans avoir fait acte de contrition, sans tenir compte de la réalité sociologique et sociétale née du fait que le fautif a la devoir de rester discret pour que l’opprimé se sente réhabilité. Sans s’offusquer de l’indécence du non-respect de cette réalité, le Parti Démocratique Gabonais renaît de ses cendres sans coup férir et associe son image à celle du président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema. Et le silence du concerné devant de tels faits revient à questionner la conscience sociale collective. Pourquoi le cautionne-t-il ? 

Transition: de la nécessité d’une justice transitionnelle pour  sauver l’âme du Gabon

Le 30 août 2023, le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba est déposé par un pouvoir militaire, issu des différentes branches armées des forces de Défense et de sécurité, dont la Garde républicaine, qui officiait jusque-là, comme une véritable garde prétorienne au service de la Présidence de la République et ses affidés

Appel à démission du couple Ndong : quand Télesphore Obame Ngomo désacralise la parole de la Présidence de le République

Le 27 janvier dernier, durant l’émission décryptage sur les antennes de Gabon 24, Télesphore Obame Ngomo, Chef du Département Communication de la Présidence de la République livrait la position du Palais devant le tollé suscité par la nomination de l’époux de Laurence Ndong, Ministre de la Communication et des Médias, comme Directeur Général Adjoint de la SPIN.

Charte de la transition: violation des textes, interprétation partisane de la loi, en 4 mois seulement, le CTRI se déjuge t-il déjà ?

Arrivé au pouvoir le 30 août 2023 à la suite du « coup de liberté » qu’il a magistralement orchestré en déposant le régime d’Ali Bongo Ondimba, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a suscité espoir et optimisme chez de centaines de milliers de Gabonais, longtemps abusés par une caporalisation suffocante de l’État et des institutions de la République. Seulement, quatre mois après cette opération, le CTRI semble multiplier les maladresses notamment en ce qui concerne le respect de la Charte de la Transition

Doutes sur la réussite de la transition: Et si Bilie-By-Nze n’avait pas totalement tort ? 

Il y’a quelques  semaine dernière, Alain-Claude Bilie By-Nze, ancien Premier ministre du gouvernement déposé le 30 août 2023, dans un post publié sur sa page Facebook officielle, émettait des doutes quant à la capacité du Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI) à mener à bien son projet politique de transition. Les réactions qui s’en sont suivies n’ont pas été les moindres : entre injures notoires, diabolisation et désir de la voir mis aux supplices, tout a été dit à son encore. Mais aurait-il pu en être autrement pour une opinion publique comme la nôtre ? Ici le doute est bien permis.

Justice transitionnelle : de la nécessité de mettre chacun devant ses responsabilités 

Dans une société en contexte de crise comme la nôtre, la justice est pleinement réalisée lorsque les nouveaux dirigeants, par-delà leur désir de vengeance, travaillent à la restauration de la dignité humaine. Cela à l’évidence exige de la hauteur, puisqu’il s’agit en effet et convenablement de réhabiliter tous les enfants du Gabon, les anciens oppresseurs et les anciens opprimés. 

Transition politique au Gabon: Halte au culte de la personnalité ! 

Depuis la prise du pouvoir par le général Brice Oligui Nguema, plusieurs barons et larbins de l’ancien régime tentent de se remettre en selle par une déferlante de motions de soutien à l’endroit du président de la Transition. Il en est de même pour la télévision nationale qui gardé la même attitude en tronquant simplement le nom Bongo-Ondimba par celui d’Oligui Nguema. Des agissements d’un autre temps, d’une ère ancienne que les Gabonais souhaiteraient voir disparaître définitivement, tout en invitant le nouvel homme fort de Libreville, à ne plus cautionner ces dérives qui ont fait le lit à l’avilissement des populations.

Bulletin unique du CGE: illégalité, inconstitutionnalité et soupçons de félonie 

Libreville, le 9 août 2023 – (Dépêches 241). Introduit le 1er août dernier, en remplacement de l’enveloppe accolée, le bulletin unique avait été faussement présenté par le Centre Gabonais des Élections (CGE) comme une volonté de matérialiser les revendications de l’opposition et par ricochet d’asseoir l’esprit de la concertation politique, dont l’objectif était d’établir les conditions d’une élection aux lendemains apaisés. Une facétie qui n’a pas pu prospérer à l’épreuve de l’analyse, car en plus d’avoir érigé cette innovation de façon irrégulière en plein processus électoral, le bulletin unique tel que pensé par Michel Bonda and Cie est une argutie secrétée en violation de loi électorale, en dérogation du principe de la séparation des pouvoirs tout en étant, de façon apparente, frappée du sceau de la felonie.