EDITORIAL

Délinquance Juvénile: Les raisons du mal

Il y a quelques jours, la toile a découvert ahurie la vidéo d’une rixe, au cours de laquelle, un élève en tenue scolaire muni d’un couteau, essayait de poignarder avec froideur, un de ses camarades. L’affaire aurait pu passer inaperçue, si ces images n’étaient pas symptomatiques de la société gabonaise, aujourd’hui en proie à des actes de violences, perpétrés par des jeunes souvent mineurs. Se pose alors inéluctablement la problématique des raisons qui motivent la montée de cette délinquance juvénile.

Élection à la Fegafoot: Franck Nguema a t-il voulu couper la tête de Pierre Alain Moungeungui ?

Dans une manœuvre à peine voilée, le ministre des Sports Franck Nguema a fait nommer Pierre Alain Mounguengui en qualité d’Inspecteur général des services du sport, deux jours seulement avant l’élection à la présidence de la Fédération. Une nomination vicieuse et frappée du sceau de la perfidie en ce sens qu’elle fermait les portes de la Fegafoot à son bénéficiaire quand, dans le même temps, elle favorisait la candidature de Jérôme Efong Nzolo, principal challenger du président sortant. A moins de se vautrer dans un déni de réalité, tous les éléments montrent que l’actuel ministre des Sports, a voulu priver de façon tristement grossière, Pierre Alain Mounguengui d’un nouveau mandat à la Fegafoot. 

Election à la Fegafoot: Le silence de Pierre Alain Mounguengui doit-il inquiéter ou rassurer ses adversaires ?

A quelques semaines de la prochaine élection du président du comité exécutif de la Fédération Gabonaise de Football (Fegafoot), alors que les candidats déclarés s’activent, travaillent leur image et partant leur crédibilité et leur légitimité, un seul, en l’occurrence Pierre Alain Mounguengui brille par son silence et sa discrétion. Une attitude mystérieuse et illisible qui déstabilise et gêne visiblement aux entournures les autres postulants à la maison Alexandre Sambat. Une posture qui, en définitive, pousse l’opinion à s’interroger sur la teneur de ce mutisme aux relents de sérénité. 

Gabon: Les lignes diplomatiques ont-elles bougé entre Paris et Libreville ?

La sortie de l’opposant Jean Ping, les réactions puis les événements qui s’en sont suivis ont fait naître chez les analystes politiques, l’idée que les mots du candidat malheureux à la dernière élection présidentielle ne sont peut être pas fortuits et hasardeux. Tout se passe comme si on avait susurré à l’homme d’Omboué, que les soutiens de la communauté internationale qu’il quémande à tue tête depuis 6 ans seraient enfin disposés à l’aider dans la quête d’un pouvoir pour l’heure totalement illusoire. 

Célébrations des mariages: Axel Jessone Ayenoue à l’épreuve de la sorcellerie des ses pairs ?

Lambert Noël Matha l’a décidé, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur a fait interdire sur toute l’étendue de territoire, les célébrations des mariages supposément folkloriques. Une mesure d’interdiction taillée sur mesure pour faire obstacle à Axel Jesson Ayenoue, maire du 4e arrondissement de la commune de Libreville, encensé, adulé et particulièrement convoité pour avoir révolutionné la célébration des mariages dans la capitale. Une ingéniosité qui gêne visiblement aux entournures à telle enseigne qu’impuissants face au talent de l’homme, certains maires ont fait le choix de la conspiration pour combattre et boycotter le génie inventif  du secrétaire général de l’Union des Jeunes du Parti Démocratique Gabonais (UJPDG). 

Nominations des Forces armées et de Défense Nationale: une installation, des suspicions d’irrégularités et des interrogations

Le général de division Jean Martin Ossima Ndong a officiellement été installé dans ses nouvelles fonctions de chef d’État-Major des Forces armées gabonaises par le président de la République Ali Bongo Ondimba, chef suprême des armées. Son prédécesseur, le général Yves Ditengou a été admis à faire valoir ses droits à la retraite dans des conditions quelque peu troubles où irrégularités oscillent avec violation de la Constitution.

Non reprise du National Foot: Et si la véritable responsable se nommait Ossouka Raponda ?

Plus de 700 jours, soit sensiblement 2 ans. C’est en somme la période pendant laquelle, Ossouka Raponda et son gouvernement gardent dans une précarité indicible et presque criminelle, sans remords, sans foi ni loi, plusieurs jeunes gabonais qui ont choisi le football comme métier après avoir interdit la pratique du sport sur le territoire nationale au nom d’une crise sanitaire qui depuis ne s’explique nullement.