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Ce lundi matin, Paul-Marie Gondjout était l’invité du Journal Afrique de Radio France International. Le ministre de la Justice interrogé sur les procédures judiciaires en cours au Gabon, a révélé qu’il n’était pas exclu qu’Ali Bongo actuellement en liberté soit également poursuivi par la justice.
Hier lundi, le président de la République a reçu quelques responsables politiques de l’opposition, ayant participé à la dernière concertation nationale. Ali Bongo et ses hôtes ont évoqué les questions relatives à la vie politique et au fonctionnement de la démocratie gabonaise.
L’Union nationale initiale (UNI) semble disposée et ouverte à l’idée de travailler avec le pouvoir détenu par Ali Bongo Ondimba. Une inclinaison née d’un fragment de discours prononcé par Paul-Marie Gondjout himself, le 15 avril dernier, à l’occasion d’une sortie de sa formation politique. A l’heure où dans l’opposition, la vision est à la rupture avec le pouvoir en place et la quête de l’alternance au sommet de l’Etat, le gendre de Zacharie Myboto nage à contre-courant de cet objectif en ouvrant la porte à un arrangement avec le parti au pouvoir pour dit-il « gérer ensemble le Gabon ».
Au cours d’une cérémonie solennelle organisée ce samedi à Libreville, Chrystelle Okome Ndhong Mintsa et Prince Boudzanga ont respectivement été installés dans les fonctions de Déléguée nationale de la femme et Délégué national de la jeunesse de l’Union Nationale Initiale. Le tout, en compagnie des membres de leurs bureaux.
Créée à l’initiative Paul-Marie Gondjout au lendemain de sa défaite à l’élection de président de l’Union nationale (UN), l’Union nationale initiale (UNI) comme de nombreux partis gazelles, peine à exister sur la scène nationale. Et pourtant son président prétendait avoir une ambition politique pour le Gabon. Une ambition pour l’heure muette et totalement inexistante
S’achemine-t-on vers un nouveau face à face Gondjout-Missambo lors de la future primaire de cette formation politique de l’opposition ? C’est la question qui alimente les débats dans les milieux hostiles de la République, d’autant que les deux challengers ont en ligne de mire la présidentielle 2023.
Le énième report du congrès de l’Union Nationale (UN), parti majeur de l’opposition gabonais, censé se tenir ce 15 octobre a finalement fait l’objet d’un report
Pour le candidat à la présidence de l’Union nationale (UN), les événements d’Okondja sont indignes d’un Etat prétendument démocratique et Républicain car commandités par des bandits qui mettent en péril notre vivre ensemble.
