L’affaire a été mal embarquée par les radicaux du régime depuis le début, en 2018, pour deux raisons. La première est qu’en lieu et place d’un AVC, la communication présidentielle avait annoncé une fatigue légère. La deuxième est la fabuleuse interprétation de l’article 13 de la Constitution par les juges constitutionnels qui avaient inventé un vide juridique les ayant autorisés à fabriquer « l’indisponibilité temporaire » pour échapper à l’évidente vacance du pouvoir qu’imposait l’état de santé de Monsieur Ali Bongo Ondimba