Transport en commun : Quand les automobilistes font la loi

Profitant de la situation sanitaire actuelle, les conducteurs des transporteurs en commun se permettent daugmenter les prix des trajets à leur guise  au grand dam des usagers.

Les affres de la  pandémie de la Covid-19 continuent de bouleverser le quotidien des Gabonais tant sur le plan  sanitaire, économique et social. Au Gabon, l’arrivée de cette  pneumonie d’origine chinoise a prêté le nid à divers pratiques et méthodes dans le secteurs du transport notamment.

A Libreville, capitale administrative le transport en commun connait depuis des mois à des flambées de prix de trajet. Faute il le dire, d’un manque de suivi des autorités politiques impuissantes de réglementer un secteur d’activité qui touche le quotidien des populations. C’est l’anarchie totale, chaque automobiliste fait ce que bon lui semble. C’est la rue.

En effet, plusieurs ou trajets, ont subitement doublé ou triplé de prix au grand dam des usagers qui, empruntent ces moyens de locomotion public.  La  ligne Libreville-Ntoum fait partie de ces trajets terrestres qui ont connu une augmentation. Avant l’arrivée de la Covid-19 le prix traditionnel était de 500 FCF mais, sous l’ère conrona le prix a doublé. Il est désormais à 1000 FCFA et de 1500 francs CFA en fonction du lieu de départ.

Si les conducteurs indexés ,  justifient de cette flambée par le fait des mesures de  limitation du nombre de passagers, imposées par le gouvernement en vue de lutter contre la propagation de la pandémie qui ne connait un véritable recul au Gabon, fort est de constater que ces mesures  restrictive ne sont pas  totalement respectée qui plus est, sous le nez et la barde des forces de police.

Impuissants face au dicta imposé par les transporteurs en commun, les populations déjà impactées par la vie chère s’interrogent : . « C’est ce que nous vivons ! Ils nous prennent 1500 francs CFA pour partir de Rio à Ntoum sans respecter le nombre de passagers imposé par le gouvernement », s’est indignée Catherine MBA dans les propos reliés par nos confrères de Reflets Gabon.

Voilà une situation d’arnaque qui devra intéresser le ministre du Transport car, le phénomène d’augmentation des prix des trajets à Libreville mais aussi à l’intérieur du pays en période de Covid-19 devient comme une norme.

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