Poursuites en perspective contre les anciens et actuels dirigeants du PDG: remuer le panier à crabes sans complaisance 

Cette résolution ne saurait être crédible sans orienter les procédures vers les actuels et anciens cadres du PDG ©MontageDépêches 241

Libreville, le 30 avril 2024 – (Dépêches 241). Le Palais Rénovation a été ce mardi 30 avril 2024 le théâtre de la cérémonie de clôture du Dialogue National Inclusif. Très attendues, les conclusions dudit Dialogue ont été lues par Murielle Minkoue, Rapporteur Général de ces assises. Au rang des résolutions prises par les commissaires politiques, l’ouverture d’enquêtes contre les anciens et actuels dirigeants du PDG.

Disons-le clairement, les conclusions du Dialogue National Inclusif d’Angondjé étaient très attendues par les populations, notamment celles issues de la commission politique. Si elles ont été nombreuses, c’est surtout le sort réservé aux PDGistes et leurs alliés qui était scruté par l’opinion. Pour les commissaires, il faudra «  diligenter des enquêtes contre les anciens et actuels dirigeants du PDG ainsi que les cadres et hauts militants, et poursuivre les responsables au cas échéant », a-t-on pu entendre de la part de Murielle Minkoue, lors de la lecture du rapport final du DNI.

L’opinion attend désormais que s’ouvrent lesdites enquêtes, et qu’elles aillent à leur terme, afin d’identifier tous les actuels et anciens PDGistes responsables des crimes économiques et financiers, ainsi que des crimes de sang, alors qu’ils occupaient encore des postes importants dans l’appareil étatique pour certains. Cela implique également que soit mis dans le collimateur de la justice, des anciennes figures de proue du régime Bongo-PDG, présentes au sein de la Transition ou pas, si tant que pèsent sur ces dernières des soupçons de nature à engager des poursuites judiciaires contre elles, telles que préconisées par le Dialogue National inclusif. 

Dans une société en contexte de crise comme la nôtre, la justice est pleinement réalisée lorsque les nouveaux dirigeants travaillent à la restauration de la dignité humaine. Cela à l’évidence exige de la hauteur, puisqu’il s’agit en effet et convenablement de remuer le panier à crabes sans complaisance et situer les responsabilités de chacun sans haine, sans émotion, mais avec fermeté. 

Pour ce faire, il est impératif que ces enquêtes soient faites avec équité et impartialité au risque de frapper ces résolutions et peut être ces futures décisions du sceau de l’injustice, de la partialité et même de l’indécente vengeance politique. Toute chose qui n’honorerait ni le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), encore moins le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. 

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