Liberté de la Presse: Pour une plus grande implication dans la cause environnementale

Photo de famille au terme des échanges

Libreville, le 5 mai 2024. (Dépêches 241). Le 3 Mai de chaque année est commémorée la journée mondiale de la liberté de la presse. La 31e édition de ce rendez-vous international placée sous le sceau de la protection de l’environnement , a été célébré au sein de Gabon Télévision et ce en présence de la ministre de la communication. Occasion pour l’Union des Femmes de la Presse Gabonaise d’interpeller confrères et consoeurs à embrasser la cause environnementale.


«La presse au service de la planète. Le journalisme face à la crise environnementale » est le thème de cette 31e édition. “ Un thème qui justifie que nous faisons assurément face à une crise économique mondiale. Plus qu’une simple thématique c’est une invité à la prise de conscience collective non seulement de la presse mais aussi de chacun d’entre nous » a déclaré lors de son allocution circonstancielle Laurence Ndong , ministre de la Communication.


Une édition qui met un accent particulier sur le journalisme et la crise environnementale. En effet, les médias qui ont entre autres rôles ceux de sensibiliser, éduquer, alerter, informer ont été interpellés à une plus grande implication dans le domaine au cours des talks de la cérémonie officielle mais également par Josiane Mbang, Présidente de l’ Union des Femmes de la Presse Gabonaise( Ufepg) ,soutenue par le ministère de la communication. « Plus que jamais les journalistes doivent être prêts pour être au service de la planète. Les questions de changements climatiques nous affectent tous et à tous les niveaux. C’est dire aux confrères et consoeurs qu’il est plus que jamais temps qu’on se saisisse de la cause environnementale pour interpeller les populations parce qu’au finish c’est nous qui subissons ces effets », a-t-elle exprimé. Avant de rebondir « Les études ont révélé que les femmes et les enfants paient le lourd tribu des conséquences du changement climatique donc il est plus que temps que nous les journalistes et particulièrement les journalistes femmes nous nous spécialisons dans les questions environnementales pour relever ces points et ainsi équilibrer l’information », a-t-elle poursuivi.


Selon le dernier classement de 2023 de Reporter Sans Frontières, le Gabon a gagné 11 points au classement mondial de la liberté de la presse et occupe la 56e place. Une progression encourageante pour laquelle « nous ne saurons nous en satisfaire » a exprimé la ministre de la Communication qui a certes salué le travail de la presse gabonaise pour cette avancée mais l’a également interpellé à plus d’engagement pour que le pays maintienne sa place de leader dans la protection de l’environnement.


L’occasion était donc favorable tant pour Laurence Ndong, pour les panélistes des ateliers du jour que pour Josiane Mbang de sensibiliser et d’encourager les journalistes et le public aux défis de la protection de l’environnement et à sa préservation.

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