Libreville le 25 avril 2022 – (Dépêches 241). Le cinéma gabonais continue d’écrire sa petite mais prometteuse histoire dans la production cinématographique à l’instar des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire et autres. Eki qui en langue Fang dans le nord du Gabon signifie ce qui est sacré ou interdit est une série qui vient une fois de plus donner une saveur particulière au septième art gabonais après le succès de Mami Wata, le mystère d’Iveza.
Tournée entièrement au Gabon et dans une collaboration avec le pays frère de l’Afrique de l’Ouest qu’est la Côte D’Ivoire, la nouvelle série EKI inspirée en partie d’une histoire pensée par la juge gabonaise Linda Bongo Ondimba s’inscrit dans l’univers politico-juridictionnel propre au contexte africain, où moeurs, crimes et affaire de sous s’entremêlent.
Composée d’une brochette d’artistes gabonais et d’ailleurs, cette série dont le premier épisode sera diffusé ce lundi 25 avril sur les antennes de Canal+ promet d’être captivante au regard de l’intrigue mais également du jeu des personnages où l’affrontement entre le procureur de la République Hugues Madeké et le charmante et Délicieuse Juge Eky Nyonda est particulièrement attendu. Le choc entre la raison, l’amour et l’impératif familial risque de faire des étincelles.
Avec le souvenir positif laissé par la série Mami Wata ou le Mystère D’Iveza, les spectateurs gabonais et africains sont donc dans l’attente, entre excitation et précipitation. Avec EKI, le Gabon est désormais dans une dynamique positive en termes de production cinématographique.
EKI comporte 10 épisodes et sera diffusée du 25 avril au 23 mai 2022. Une façon certaine de lancer ce nouveau bébé et de voir sa plus value sur le marché avant d’entamer d’autres productions. Eki est une production avec des grosses pointures du cinéma gabonais. Serge Abessolo qui n’est plus à présenter figure dans cette création originale. Une idée de Nelly Belval et dont les dix épisodes sont de 52 minutes chacun. Voici là, la deuxième création originale diffusée sur Canal+ après Mami Wata, le mystère D’Iveza. C’est à déguster sans modération.
