
Libreville le 28 mars 2022 – ( Dépêches 241). Les personnes vivant avec le VIH se disent laissées pour compte. Depuis plusieurs mois, ces malades sont privés de médicaments en l’occurrence les antirétroviraux dont la pénurie semble s’éterniser.
Voilà plus de trois mois que les personnes vivant avec le VIH tirent la sonnette d’alarme pour interpeller les autorités sur la pénurie des antirétroviraux au Gabon. Lesquelles autorités estiment qu’il n’y a pas péril en la demeure et demandent aux malades de petitenter. «Ils nous disent juste de patienter et que les médicaments vont arriver», affirme un patient.
Faut-il le rappeler, depuis deux ans, en raison de la crise sanitaire liée à la covid-19, le Gouvernement a quelque peu négligé les autres domaines de santé publique. « Depuis plusieurs mois déjà, même pas un seul comprimé dans le Centre de traitement ambulatoire (CTA) de Nkembo. On ne nous dit rien en dehors du fait de patienter », confirme un autre malade.
Selon l’ONUSIDA, le Gabon a encore beaucoup à faire dans le renforcement de la chaîne d’approvisionnement et de gestion des intrants en particulier des antirétroviraux pour éviter des ruptures de stock des intrants nécessaires pour les luttes contre le VIH et les autres endémies. Raison pour laquelle, l’organisation onusienne conseil au pays d’investir des ressources conséquentes pour renforcer la prévention et prioriser davantage les populations clés, en l’occurrence les jeunes et les personnes vulnérables.