Libreville : Les anciens employés d’Ali Bongo Ondimba clochardisés depuis août 2023 ? 

Les anciens employés de la résidence privée du président déchu pendant leur déclaration ©capture d’écran

Libreville, le 15 février 2023 – (Dépêches 241). Longtemps en service au sein de la résidence privée de l’ancien Chef d’État, Ali Bongo Ondimba, de nombreux compatriotes seraient aujourd’hui sans emploi et sans revenus depuis le 30 août 2023, date marquant l’arrivée au pouvoir du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), devenant ainsi incapables de se prendre en charge eux-mêmes ainsi que leurs familles.

Depuis le 30 août dernier, date du coup de liberté orchestré par le CTRI au sommet de l’État, de nombreux concitoyens, principalement ceux qui profitaient de l’ordre ancien, ont vu leur quotidien être brutalement bouleversé. C’est le cas précis des employés de l’ancien Président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui se retrouvent aujourd’hui sans emploi et sans salaire depuis 5 mois. 

Dans une courte vidéo, relayée abondamment sur les réseaux sociaux, les employés de l’ex Chef d’État ont égrené les difficultés qui sont désormais les leurs. « Nos familles comptent sur nos revenus. Mais aujourd’hui nous sommes incapables de scolariser nos enfants, de les soigner, de les nourrir au quotidien et de payer nos loyers à nos bailleurs », peut-on entendre de la part de leur porte-parole. 

Poursuivant leur interpellation, les anciens employés de la résidence privée d’Ali Bongo Ondimba ont imploré la mansuétude des nouvelles autorités, en tête desquelles, le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, afin qu’ils rentrent non seulement dans leurs droits après des années de fidèles et loyaux services au sein de la résidence présidentielle, mais qu’ils soient éventuellement redéployés au sein de l’intendance de la Présidence de République.

Dans une langue du terroir, une des employées de l’ancien Chef d’État appelle le Général-Président, Brice Clotaire Oligui Nguema, à ne pas se montrer insensible à leur situation, car un Chef d’État ne saurait dormir du sommeil du juste, quand son peuple souffre et pleure continuellement par manque de pain quotidien.

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