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Pour clôturer sa tournée dans la province de la Nyanga, Alexandre Barro Chambrier a fait une escale dans la ville de Moabi. Face aux populations du chef-lieu du département de la Douigny venues nombreuses écouter son message, le président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité a invité ses compatriotes à ne pas sombrer dans l’abstentionnisme au risque de voir le rêve d’alternance s’évanouir.
En tournée depuis quelques jours dans la province de la Nyanga, Alexandre Barro Chambrier, a évoqué avec les populations, l’épineuse question de la prochaine élection présidentielle. Ainsi le président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité, invite à la mobilisation de toutes les énergies, pour obtenir l’alternance politique au sommet de l’État.
Ali Bongo, le président de la République actuellement en fonction, s’il se représente, a de fortes chances d’être réélu en 2023. Non pas pour ce qu’il est absolument celui à qui échoit cette fonction, mais pour ce que nos élites politiques toutes confondues et nous-mêmes populations, sommes encore aujourd’hui incapables de dépasser le système géostratégique de gestion politique institué par le feu président Omar Bongo.
À l’invitation des jeunes, Alexandre Barro Chambrier s’est rendu ce samedi au quartier Amazonie, situé derrière la station Petit-Paris dans le 3ème arrondissement de Libreville. Le président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité, s’est positionné comme une alternative pour l’alternance, lors du prochain scrutin présidentiel prévu en 2023.
Au cours d’un point de presse qui était organisé hier au siège de Réagir, les responsables de cette formation politique, ont préconisé l’organisation d’une vaste assise politique nationale, visant à mener une réflexion sur le système électoral gabonais jugé défectueux.
Selon Jeune Afrique, Charles Mba, ancien soutien de Jean Ping lors des présidentielles de 2016, pourrait être reçu par Ali Bongo Ondimba dans les tous prochains jours. Un entretien au terme duquel l’ancien ministre d’Omar Bongo pourrait annoncer son retour dans le giron du pouvoir.
À un an de l’élection présidentielle au Gabon, le landerneau politique s’active. Ainsi, le mercredi 22 juin, les partis politiques de l’opposition, du moins les plus ambitieux, ont posé sur la table de la Cour constitutionnelle, un mémorandum comportant une centaine de propositions, visant à améliorer le système électoral qu’ils jugent taillé sur mesure en faveur du candidat du parti au pouvoir.
Le secrétaire exécutif du parti politique de l’opposition Réagir, Jean Valentin Leyama, invite le Gouvernement à numériser la liste électorale, dès lors qu’il a su si bien le faire avec les résultats des examens organisés par le ministère de l’éducation nationale.
Jean Eyeghe Ndong n’a pas caché son rêve de voir Ali Bongo s’éterniser au pouvoir. Alors que ce dernier n’est pas encore officiellement candidat à sa succession, l’homme fort du 2ème arrondissement de Libreville annonce qu’il soutiendra le fils d’Omar Bongo lors de la présidentielle à venir.
À 70 ans, Maganga Moussavou jettera sans doute toutes ses forces dans l’arène, espérant ne pas faire pâle figure, lors du scrutin présidentiel d’août 2023. En effet, le président du Parti social démocrate (PSD) vient en effet d’être adoubé par les militants de l’Estuaire, réunis en congrès le weekend écoulé.
