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Ce mardi 30 avril 2024, le rapport final des travaux du Dialogue National Inclusif a été remis au Président de la Transition, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema en présence de nombreux invités venus pour la circonstance. Parmi les résolutions lues par Murielle Minkoue, Rapporteur général du DNI, celles de la commission politique étaient particulièrement attendues avec grand intérêt.
Le Président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) a récemment fait une sortie sous le label de la coalition « Vision 2025 » pendant laquelle il a réitéré son envie viscérale de voir émerger au terme de ce Dialogue National Inclusif, un Gabon doté d’institutions fortes capables de se hisser au dessus des hommes.
La journée du mercredi 3 avril 2024 a marqué le début des travaux du Dialogue National Inclusif, au stade de l’amitié sino-gabonaise d’Angondjé. Si ce Dialogue constitue une étape importante de la Transition en cours au Gabon, c’est l’échec de son organisation qui est pointé par de nombreux acteurs politiques et ceux de la société civile.
Faustin Archange Touadera, Président de la Centrafrique et par ailleurs Facilitateur de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale ( CEEAC) , invité vedette de la cérémonie d’ouverture du Dialogue National Inclusif tenu mardi 2 avril, a dans son discours salué le « leadership exemplaire » du Général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Ouvert par le président de la Transition et Président de la République, Brice Oligui Nguema, les travaux du Dialogue National qui étaient supposés débuter ce jour ont été reportés au lundi 8 avril prochain.
Le dialogue national inclusif s’est ouvert ce jour à Libreville. L’occasion pour le président du Bureau National de cette grande rencontre historique d’évoquer les attentes de cette messe nationale. Pour Monseigneur Iba Ba, ce dialogue national ne doit avoir pour seul objectif que la quête de la souveraineté nationale
C’est par le biais d’une déclaration faite ce jour que la plate-forme Vision 2025 présidée par Hervé Patrick Opiangah, a émis des réserves sur la participation de la coalition, dont il est le responsable, au dialogue national.
Alors qu’il était, en qualité de Président, l’une des quatre personnes désignées par l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), à l’effet de participer au Dialogue National Inclusif, le nom d’Hervé Patrick Opiangah a été étrangement retiré de cette rencontre par le CTRI. Une absence qui ne manque pas d’interroger et en même temps qu’elle ouvre les portes à toutes les supputations ainsi qu’à toutes les allégations
En 2015, Wilson N’Dombet, publia « Processus électoraux et immobilisme politique au Gabon (1990-2009) ». Dans celui-ci, l’éminent professeur passait en revue les échecs des différentes consultations électorales au Gabon à la suite de la Conférence nationale de 1990, qui s’était tenue du 1er mars au 19 avril 1990 à Libreville. Pour lui, elle n’avait servi à rien car « il ne s’était rien passé »: ni au sommet du pouvoir, ni dans le quotidien des Gabonais, ni dans le fonctionnement des institutions encore moins dans la prospérité économique que la démocratie à l’occidentale ferait émerger pour le pays.
Il semble que l’architecture du prochain dialogue national soit déjà en place. Cependant, il est évident que ce projet se contente d’une simple synthèse mécanique des différentes propositions reçues. C’est normal dans une certaine mesure. Malheureusement, l’éthique et les valeurs citoyennes risquent de ce fait d’être ignorées ou simplement esquissées avec légèreté.
