Libreville, le 14 octobre 2025 – (Dépêches 241). Dans les ruelles d’Ondogho, le nom de Régis Ulrich Nguema circule désormais avec une ferveur inhabituelle. Cet élu local, pressenti pour devenir le prochain maire du sixième arrondissement de Libreville, a réussi en quelques mois ce que d’autres n’ont pas accompli en plusieurs années : redonner confiance aux habitants, et particulièrement aux femmes, dans l’action politique.
Son secret ? Une approche pragmatique du développement local qui privilégie l’action concrète aux discours creux. Le fonds de soutien aux femmes commerçantes qu’il a initié en est l’illustration parfaite. Trente bénéficiaires pour commencer, avec l’ambition affichée de doubler ce nombre dans trois mois. Un objectif réaliste, fondé sur un système de micro-crédit rotatif qui responsabilise les bénéficiaires tout en assurant la pérennité du dispositif.
« Cette initiative vise à répondre aux besoins de financement que les femmes expriment en tentant chaque jour de donner de la valeur à leurs activités commerciales », explique Nguema, qui a tenu à confier entièrement la gestion du fonds aux femmes elles-mêmes. Madame Abeme Pierrette, Madame Ella Marie Madeleine et Madame Obiang ont ainsi été désignées pour recevoir les demandes et assurer le recouvrement. Un choix qui n’est pas anodin : en faisant confiance aux femmes pour gérer leur propre développement, Nguema inverse la logique paternaliste qui a longtemps caractérisé l’aide sociale au Gabon.
Aux côtés de Julien Florent Assoumou Akué, dit « Gaillard», avec qui il forme un binôme efficace, Régis Ulrich Nguema incarne cette nouvelle génération de leaders politiques façonnée par la transition amorcée le 30 août. Fidèle à la vision du président Brice Clotaire Oligui Nguema, il a fait de la proximité avec les populations sa marque de fabrique. « Nous, les élus de l’UDB, avons cette mission de proximité et de solidarité à l’égard de nos populations », insiste-t-il, traduisant dans les faits la philosophie du parti.
Ce qui frappe chez Nguema, c’est sa capacité à penser l’action sociale non pas comme une opération ponctuelle, mais comme un investissement dans le tissu économique local. Le fonds de soutien aux commerçantes n’est pas un simple geste de charité électorale. C’est un pari sur l’entrepreneuriat féminin, sur la capacité des femmes à gérer un projet économique et à le faire fructifier. « L’objectif est que ce modèle de micro-financement soit une opportunité pour les femmes de savoir conduire un projet économique » , précise-t-il, évoquant une vision qui dépasse largement le cadre du sixième arrondissement.
Sur le terrain, les résultats se font déjà sentir. Ibumbi Pauline, qui a reçu 50 000 francs CFA, a pu acheter plusieurs casiers de boissons pour agrandir son commerce de couture et de vente. Ezona Essono Sophie parle d’une aide qui « élève » les bénéficiaires. Des témoignages qui résonnent comme autant de victoires pour Nguema, qui promet de venir « toucher du doigt » ce que font les commerçantes et de les présenter comme des modèles.
Mais l’action sociale de Régis Ulrich Nguema ne se limite pas au soutien aux femmes. Dans son discours, il évoque régulièrement la nécessité de « restituer sa dignité à chaque Gabonais », reprenant les mots du président de la République. Cette quête de dignité passe par l’autonomisation économique, mais aussi par la restauration de la fierté collective. « Aider une femme, c’est aider toute la famille », rappelle-t-il, soulignant l’effet multiplicateur de son initiative.
Le duo Nguema-Assoumou Akué a su créer une dynamique positive dans un arrondissement longtemps laissé pour compte. Ensemble, ils ont transformé Ondogho, autrefois surnommé « Ondogho Village », en « Ondogho Pavé », symbole d’un développement en marche. Les routes s’améliorent, les projets se multiplient, et surtout, l’espoir renaît.
« Attendez-vous à me voir à vos différentes installations », promet Nguema aux bénéficiaires du fonds. Une promesse qui, si elle est tenue, marquera une rupture avec les pratiques du passé où les élus ne revenaient dans les quartiers qu’à l’approche des échéances électorales. Car pour Nguema, l’engagement politique ne s’arrête pas au jour du vote. C’est un travail de longue haleine, fondé sur la confiance mutuelle et le respect des engagements pris.
Les habitants du sixième arrondissement semblent l’avoir compris. Dans les rues de Marne et d’Ondogho, le slogan « UDB ! UDB ! » retentit avec une ferveur inédite. Derrière ces trois lettres, il y a la conviction que le changement est possible, que la politique peut redevenir un outil au service du bien commun. Régis Ulrich Nguema, par son action et son engagement, contribue à faire naître cette conviction. Et c’est peut-être là sa plus grande victoire.
